"Je touche environ…" : Didier Wampas partage sans tabou sa retraite à 62 ans

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Électricien à la RATP et meneur d'un groupe de rock, Didier Wampas a eu la renommée dans les années 80. Et ce dernier a récemment décidé de s'atteler à l'exercice de l'autobiographie. "J’avais commencé un premier livre il y a sept-huit ans, mais on ne l’a pas fini, a-t-il révélé au Parisien. J’ai accepté la proposition d’Harper Collins à condition qu’on parle plus de mes chansons que de ma vie". Le musicien a également révélé qu'il aurait pu bénéficier le statut d’intermittent facilement, "mais j’ai choisi de rester à la RATP, car c’était plus conforme à ma vision. Je n’ai jamais voulu entrer dans le showbiz". Retraité aujourd'hui, le sexagénaire n'a pas peur de dévoiler combien il touche.

Didier Wampas très heureux de sa retraite

Alors que la France s'embrasait au sujet de la réforme des retraites, Didier Wampas avait tenu à se confier. « Quand tu exerces un travail qui ne t’intéresse pas beaucoup et qui est un peu dur, tu as envie de partir. J’ai donc quitté la RATP où, pendant 30 ans, j’ai fait les 3 x 8. », a-t-il expliqué. Son départ à la retraite lui a alors permis de bénéficier du régime spécial de retraite de la société de transports.

Un revenu "convenable" selon le musicien

« Aujourd’hui, je suis un retraité heureux : je fais de la musique, je donne des concerts, je pratique le kayak et le vélo ». L'artiste a alors estimé percevoir une retraite « convenable ». « Alors que je gagnais 2 300 euros par mois à la RATP (primes comprises), je perçois aujourd’hui environ 1 900 euros. », a-t-il indiqué. En plus de cette somme, il perçoit aussi « les cachets des concerts qu’on continue à donner, aujourd’hui, je touche environ 3 000 euros par mois. » 

Didier Wampas exilé dans le sud pour sa retraite

Il vit désormais à Sète, où il a pu acheter un appartement qu’il finira de rembourser « à l’âge de 70 ans ». « À Paris, les loyers sont hors de prix. Sans les concerts pendant le confinement, je ne sais pas comment j’aurais pu m’acquitter des loyers si j’étais resté vivre dans la capitale. », a-t-il révélé. Il était d'ailleurs présent dans sa commune lors des manifestations contre la réforme des retraites. « Quand tu as un travail inintéressant et dur, ton seul espoir, c’est d’attendre la retraite. Et quand alors, on te dit que tu dois bosser deux-trois ans de plus, tu dis ‘non’. », a-t-il exprimé. « Ce n’est pas parce que je suis déjà en retraite, que je ne dois pas penser aux autres. 

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