Paulina Brandberg : la ministre suédoise empêchée de travailler à cause de sa phobie des bananes ?
Aujourd'hui à 10:09 AM
Le cerveau a ses raisons que la raison ignore. Les phobies font partie intégrante de notre société, et certaines sont plus répandues que d’autres. On pense notamment à l’agoraphobie (peur des lieux non familiers), l'arachnophobie (peur des araignées), la glossophobie (peur de parler en public) ou encore l’acrophobie (peur des hauteurs). Mais il en existe également des plus rares, qui semblent parfois insolites.
Pourtant, si ces dernières peuvent faire sourire, elles sont tout aussi handicapantes pour les personnes concernées. Paulina Brandberg, la ministre suédoise à l’Égalité des sexes et de la Vie professionnelle, ne le sait que trop bien, elle qui souffre d’une peur irrationnelle des bananes. Cette dernière, par souci de transparence, avait révélé il y a quelque temps souffrir de “la phobie la plus étrange du monde”, avant de pointer du doigt le fameux fruit jaune.
Paulina Brandberg : “de grandes mesures” déployées pour qu’elle évite les bananes
Malheureusement pour Paulina Brandberg, telle une scène d’arrestation dans un film américain, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Et la ministre en a fait les frais, alors que le tabloïd suédois Expressen a décidé d’enquêter sur cette étrange phobie.
Le média s’est procuré plusieurs mails de la ministre et de ses équipes, dans lesquels “de grandes mesures” seraient mises en place pour éviter que Paulina Brandberg se retrouve confrontée à des bananes. Selon l’Expressen, les consignes indiquent même au bureau du président “qu’aucune trace de banane ne doit se trouver dans la pièce” où doit être reçue la ministre, et ce en raison “d’une forte allergie”.
Pauline Brandberg accompagnée par un professionnel pour lutter contre sa phobie
Face à ce tapage médiatique, plusieurs collaborateurs de Paulina Brandberg sont montés au créneau pour soutenir la ministre, en appelant les Suédois à se concentrer sur le travail de cette dernière plutôt qu’à la réduire à sa phobie. La principale concernée, elle, avait révélé dans une interview précédant la polémique qu’elle recevait “l’aide d’un professionnel” pour combattre cette peur.