EXCLU. Théo Curin : "Le plus difficile", il dévoile le geste odieux d'une femme à son égard

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Il n’avait que six ans quand sa vie a basculé. Victime d’une méningite, Théo Curin s’est vu amputé des quatre membres. Mais à désormais 24 ans, le jeune homme semble plus épanoui que jamais. Alors qu’il a été la star de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris 2024, il est depuis la rentrée aux commandes du jeu à succès de France 3, Slam. Rien ne semble pouvoir l’arrêter

Pour preuve, c’est pour ses défis complètement fous - à l’instar de la traversée du lac Titicaca - que le grand public l’a découvert. Pourtant, vivre avec son handicap n’a pas toujours été simple pour Théo Curin. Certaines personnes n’ont pas toujours été bienveillantes à son égard. Une anecdote l’a particulièrement marqué, comme il nous le raconte dans votre magazine Closer - en kiosque ce vendredi 20 septembre. "C’est ce qui a été le plus difficile à supporter", nous avoue-t-il. 

Ce comportement odieux qui a "peiné" Théo Curin

Le regard des autres, leur méchanceté est venu le percuter de plein fouet. "Je me souviens de cette dame assise en face de moi dans le train. Elle a demandé à ma mère si ‘ce que j’avais’ était contagieux", se remémore-t-il. Sa mère a tenté de faire preuve de pédagogie et rassurer cette femme, en vain. "Elle est quand même allée voir le contrôleur pour qu’il vienne poser lui-même la question", raconte Théo Curin. Et de poursuivre : "Puis, elle a changé de place.

De quoi briser son cœur de petit garçon. "Sur le moment, cette situation m’a peiné mais, aujourd’hui, j’en rigole !", jure-t-il avec son large sourire. Heureusement, dans l’ensemble, Théo Curin a été bien entouré. Et ce, dès le drame. Ainsi, son école a tout fait pour s’adapter à son handicap. "L’établissement scolaire avait fait les aménagements adaptés pour mon fauteuil roulant. Mes potes s’amusaient à monter dessus. Je n’hésitais pas à demander des coups de main aux filles pour fermer ma veste ou mon cartable", s’amuse-t-il. 

Théo Curin : "Mon handicap est comme un icebreaker"

Finalement, son handicap lui a permis de sortir de sa coquille. "J’ai très vite réalisé que mon handicap serait comme un ‘icebreaker’ qui me permettrait d’aller facilement vers les autres", se réjouit-il. S’il a appris à vivre avec sa différence, Théo Curin n’en est pas moins très investi dans une campagne de sensibilisation. "Parce que le vaccin contre la méningite à méningocoques existe et qu’il sauve des vies", rappelle-t-il. 

Et de renchérir : "La méningite est une course contre la montre. C’est la raison pour laquelle je veux aussi informer sur les premiers symptômes : raideur de la nuque, fièvre, vomissements… Si, en 2006, nous en avions été informés, j’aurais été traité rapidement par antibiotiques et, par conséquent, pu éviter l’amputation." Un message crucial. 

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