"Une orgie antisémite !" : protégé depuis l'attaque en Israël, Arthur jette un froid sur le plateau de Quotidien

09/18/2024 12:28 AM

Ce mardi 17 septembre 2024, Arthur était l’invité de Quotidien sur TMC. Le tout nouveau présentateur de Qui veut gagner des millions a alors été interrogé au sujet de l’attaque du 7 octobre dernier, en Israël, qui a coûté la vie à des centaines de juifs.

"J'ai une douleur qui ne cicatrise pas, qui parfois se transforme en colère, souvent en rage, beaucoup d'incompréhension. C'est très particulier, c'est la première fois de ma vie que cela arrive, que ça se produit. Je suis parfois complètement désabusé, parfois, j'ai plein d'espoir", confie l’animateur. Yann Barthès lui demande alors : “Est-ce-que vous ressentez plus d’antisémitisme qu’il y a quelques mois ?”.

Arthur ulcéré par l'antisémitisme en France

Et malheureusement, le constat est sans appel : “Oui, il y a eu une explosion. C’est une orgie antisémite en ce moment. Moi je le ressens. Allez faire un tour sur les réseaux pendant la diffusion”. Pour Arthur, l’année 2024 “est une terrible année. Je n'en vois pas le bout du tunnel comme beaucoup de gens", affirme-t-il.

L’animateur en veut énormément à de nombreuses célébrités. "Je suis terrifié par le silence de certaines personnalités, de certains médias, des féministes, de toute une partie de gens en qui je vouais beaucoup d'amour, d'affection et d'admiration. Et ils sont terriblement silencieux sur ces événements tragiques."

"La situation à Gaza m'horrifie"

Et toutes les pensées de l’acteur vont aux otages du Hamas, encore retenus."Si on avait appelé à la libération des otages, cette guerre serait terminée depuis tellement longtemps”, lâche-t-il très amer. Pour montrer son soutien, Arthur portait un petit nœud jaune sur sa veste : "Je l'enlèverais quand les derniers otages seront libérés. Si tout le monde portait ce ruban, cela serait un message”.

Et ce qu’il souhaite maintenant, c’est la fin de ce conflit qui fait encore de centaines de morts à Gaza : "La situation à Gaza m'horrifie autant que ce qu'il s'est passé le 7 octobre. Je pleure de la même manière un enfant palestinien qu'un enfant juif. On est dans une société où il n'y a plus de nuances. Soit on est dans un camp ou soit dans l'autre. Je suis dans le camp de la paix : pour qu'on rende les otages et je suis aussi pour qu'on libère Gaza du Hamas."