Cancer de Charles III : herbes, homéopathie et hypnose… les pratiques controversées de son médecin
11/14/2024 02:52 AM
Charles III combat depuis un an un cancer. Si le roi d’Angleterre va mieux, il semblerait que le mari de Camilla Parker-Bowles doive encore suivre des traitements médicaux. Après son voyage en Australie, le roi d’Angleterre a ainsi retrouvé ses médecins. Notamment le docteur Michael Dixon, qui a été nommé chef de la maison médicale royale en 2022.
Mais pour la communauté scientifique, ce médecin pratique des techniques non conventionnelles et donc controversées pour certains docteurs. Parmi ces pratiques, il y a l’homéopathie ou encore des compléments alimentaires à base d’herbes. Dans un discours prononcé en 2022, il avait notamment déclaré : “Aujourd'hui, mon propre arsenal comprend un mélange d'acupression et de massage, des techniques de respiration, l'auto-hypnose, des thérapies corps/esprit, une gamme d'herbes, des régimes et un intérêt croissant pour une alimentation saine”.
Charles III défend bec et ongles son médecin
Et pour lui, ces pratiques ont tout changé : “Cela a transformé ma vie professionnelle en une vie colorée. En apprenant ces techniques et en me référant fréquemment à des thérapeutes beaucoup plus qualifiés, j'ai pu constater les effets bénéfiques chez de nombreux patients”.
Malgré les critiques, Charles III a toujours soutenu ce médecin : “J'ai peur de penser depuis combien de temps je connais [Michael], mais je n'ai que la plus grande admiration pour tout ce qu'il a réussi à faire au cours de toutes ces années et pour le succès qu'il a obtenu grâce à ses voyages constants en train depuis le médecin”.
Le médecin de Charles III critiqué
Si le docteur Dixon précise bien qu’il ne pense pas que l’homéopathie puisse soigner le cancer, il précise que cela peut aider à mieux vivre et à combattre la maladie : “En tant que prince de Galles, la position du roi sur les thérapies complémentaires, la santé intégrée et le choix du patient était bien documentée”.
Selon les dires de Charles III, “il ne s’agit pas non plus de rejeter les médecines conventionnelles au profit d’autres traitements : le terme de médecine complémentaire signifie exactement ce qu’il dit”.