Avant de payer votre amende, vérifiez ce détail précis sur votre contravention (il pourrait vous éviter de la régler)

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De nombreux conducteurs ne respectent pas toujours les limitations de vitesse imposées sur les routes. Lorsqu'un automobiliste dépasse la vitesse autorisée et est pris en flagrant délit par un radar, une notification d'infraction lui est envoyée. Le montant de l'amende dépend alors de l'ampleur de l'excès de vitesse constaté. Par exemple, rouler à 100 km/h sur une route limitée à 90 km/h entraîne une contravention de 68 euros, assortie d'un retrait d'un point sur le permis. Plus la vitesse excédentaire est élevée, plus la sanction est lourde, pouvant atteindre 135 euros avec une perte de plusieurs points.

En France, les radars sont omniprésents et il devient de plus en plus difficile d'échapper aux sanctions. Actuellement, près de 4000 dispositifs de contrôle de vitesse sont installés sur le territoire, et ce nombre devrait passer à 4160 d'ici 2025, marquant une augmentation de 4 %. Pourtant, bien que le droit de contester une amende existe, peu de conducteurs osent engager cette procédure, craignant un rejet de leur demande ou même une majoration en cas d'échec. Par conséquent, la plupart préfèrent payer directement sans chercher à vérifier la validité de leur sanction.

Un détail qui peut éviter une amende

Peu de personnes le savent, mais un élément spécifique figurant sur l'avis de contravention peut entraîner son annulation pure et simple. Selon les experts en droit routier, une vérification rapide de la date d'homologation du radar peut faire toute la différence. Cette date, indiquée sur le procès-verbal, correspond à la dernière vérification technique de l'appareil, une étape essentielle garantissant la fiabilité des mesures enregistrées. Si cette vérification n'a pas été effectuée dans les délais réglementaires, l'amende peut être contestée et, dans bien des cas, annulée par l'administration compétente.

Pour les radars les plus récents, ce contrôle doit être réalisé tous les deux ans afin d'assurer leur bon fonctionnement. Si plus de deux ans se sont écoulés entre la date de cette certification et le jour de l'infraction, alors l'amende devient caduque, car le radar n'est plus considéré comme conforme aux exigences légales. En revanche, pour les radars plus anciens, la vérification doit avoir lieu annuellement pour éviter toute imprécision dans la mesure des vitesses. Quant aux radars mobiles, semi-fixes ou embarqués, ils doivent obligatoirement être contrôlés chaque année, car ils sont souvent déplacés et donc plus sujets aux erreurs de calibrage. Une absence de mise à jour de ces données rend toute sanction invalide et constitue un motif légitime de contestation.

Pour les radars les plus récents, ce contrôle doit être réalisé tous les deux ans afin d'assurer leur bon fonctionnement.© olrat / Shutterstock

Une contestation en toute légalité

Si la contravention ne mentionne pas cette date d'homologation, le conducteur peut également contester l'amende. En l'absence de cette information, l'infraction n'est plus légalement valide. Il suffit alors de rédiger un courrier de contestation et de l'adresser à l'administration compétente avec les éléments prouvant que le radar concerné n'a pas été vérifié dans les délais requis.

À l'avenir, de nouveaux types de radars vont être déployés en France, rendant la surveillance des infractions encore plus stricte. Ces nouveaux dispositifs seront capables de détecter non seulement les excès de vitesse, mais aussi d'autres infractions, comme l'usage du téléphone au volant, l'absence de ceinture de sécurité ou encore le non-respect des distances de sécurité. Dans ce contexte, il est plus que jamais essentiel de bien vérifier chaque contravention reçue afin de ne pas payer une amende injustifiée.

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