"Vous avez tué tout suspense" : Apolline de Malherbe met les pieds dans le plat avant la motion de censure
12/04/2024 04:21 AM
Moins de six mois après la dissolution de l’Assemblée Nationale, le chaos s’est installé dans l’hémicycle. Ce mercredi 4 décembre, les députés s’apprêtent à censurer Michel Barnier. Un geste inédit depuis 1962. Sur la sellette, le Premier ministre joue sa place et pourrait quitter son poste en cas de vote d’une motion de censure, ce qui plongerait la France dans une période d’incertitude budgétaire.
A quelques heures de l’échéance, Apolline de Malherbe recevait Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée Nationale et député de la Somme. Dans le Face à Face sur BFMTV, la journaliste est apparue blasée.
BFMTV : Apolline de Malherbe n’y va pas par quatre chemins
Invité sur le plateau de BFM, Jean-Philippe Tanguy a rappelé la position du Rassemblement National. "Marine Le Pen et Jordan Bardella ont été très clairs. Nos lignes rouges, qui ont toujours été les mêmes contrairement aux mensonges qui ont encore été répétés par Monsieur Barnier hier, n’ont pas été respectées", a-t-il lancé, confirmant ainsi le vote du RN pour une motion de censure déposée par La France Insoumise.
"Vous allez vous associer à des gens qui parlent de vous en disant que vos obsessions sont viles ?", s’est alors étonnée Apolline de Malherbe, espérant pousser son interlocuteur dans ses retranchements. "Mais je m’en fiche de comment ils parlent de moi…", a aussitôt rétorqué l’invité du jour, à la fois excédé et droit dans ses baskets.
BFMTV : un vote RN de la motion de censure avec la "main tremblante"
A quelques heures d’un possible basculement du gouvernement, Jean-Philippe Tanguy a rappelé l’importance des débats actuels à l’Assemblée Nationale. "C’est quand même la première censure d’un gouvernement depuis 1962, ce n’est pas anecdotique. Et je peux vous dire, pour avoir assisté à un certain nombre de négociations, que Marine Le Pen et Jordan Bardella ont la main sérieuse et tremblante pour censurer ce gouvernement", a-t-il commenté, rappelant que le vote de cette motion de censure représentait un moment historique.
"On l’a bien compris. Vous avez tué tout suspense. Il y aura bien ce vote de la motion de censure tout à l’heure", a conclu Apolline de Malherbe, estimant que la partie était déjà jouée.
