Noël en famille : quels sujets vaut-il mieux éviter à table selon une étude ?
12/24/2024 03:05 PM
Compte tenu de l'inflation et des incertitudes économiques et géopolitiques, les Français ont dépensé moins cette année pour les fêtes de fin d'année. Le budget moyen de chacun a légèrement diminué en 2024 par rapport aux données statistiques de l'an passé, incluant les cadeaux qui sont offerts aux enfants ou entre adultes. En revanche, ils sont prêts à débourser une somme plus importante pour le repas de Noël, un moment privilégié autour de la table. Soit environ 132 euros. C'est 12 euros de plus que qu'en 2023, d'après une enquête réalisée par l'institut CSA pour Cofidis et publiée au mois de novembre. "Plus encore, pour plus d'un Français sur trois, la consommation de produits locaux est indissociable des fêtes de fin d'année", souligne-t-on de surcroît.
Ces moments passés en famille ou entre amis autour des bulles, du foie gras ou de la dinde aux marrons qui a toujours le vent en poupe, peut aussi virer au cauchemar. En effet, d'après une étude menée par Ipsos et dont les résultats ont été livrés en 2022, une majorité de personnes subit les tensions inhérentes aux retrouvailles, à hauteur de 73% des sondés. La raison principale ? Beaucoup regrettent de devoir se forcer à aller fêter Noël chez des gens qu'ils n'apprécient pas, pour 51% d'entre eux, essentiellement les plus jeunes : 60% des 18-34 ans se disent concernés, contre 49% des plus de 35 ans.
On ne parle pas de politique entre les bulles et le fromage
Qui plus est, certains sujets sont à proscrire autour de la table car ils peuvent mettre le feu aux poudres. C'est ce que révèlent les résultats d'une enquête menée par Preply auprès de 1 500 Français, incitant à ne surtout pas les aborder pour préserver l'ambiance conviviale lors du Réveillon ou du jour de Noël au moment de trinquer. Le sujet qui arrive en tête de ce sondage est sans conteste la politique. Plus encore cette année ! En effet, comme un cadeau avant l'heure, le nouveau Premier ministre d'Emmanuel Macron - - a dévoilé la liste des membres de son gouvernement, avant de s'en expliquer en direct sur le plateau de BFM TV le lundi 23 décembre en soirée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les oppositions se sont d'ores et déjà levées vent debout ! Il peut très bien s'agir aussi de politique internationale, et la situation au Proche-Orient, notamment le conflit israélo-palestinien, à de quoi diviser. On ne saurait trop recommander de préférer une discussion légère autour de la météo ou d'une recette de cuisine.
Aussi, les querelles familiales s'installent confortablement au palmarès des sujets pouvant provoquer des tensions, qu'il s'agisse d'un vieux différend avec un frère ou une cousine à propos du partage d'un héritage ou d'un désaccord dans l'éducation des enfants. Et ce n'est pas tout ! La guerre ou la religion continuent de diviser. Ces thèmes sont évités par 37% et 34% des sondés, respectivement, et peuvent provoquer des remous. En lieu et place, parler des classements des meilleures ventes de disques ou de livres de l'année, du dernier comique que vous êtes allé applaudir, ou d'une exposition qui vous a fait réagir.
La vie sentimentale reste délicate à aborder
Enfin, on ne peut omettre d'évoquer la vie amoureuse qui, dans certains cas (9%), peut donner lieu à un malaise lorsque l'aîné de la famille prône le célibat plutôt que la vie à deux, préfère le couple chacun chez soi plutôt que le partage d'un foyer. Sans parler des différences de point de vue en matière de sexualité...
Et si le naufrage a été évité après qu'on a dégusté la bûche, reste à savoir cependant si les présents échangés à l'occasion des fêtes de Noël séduisent. On constate, depuis quelques années, que de plus en plus de Français rechignent à conserver les cadeaux offerts à leur attention, notamment les plus jeunes d'après le baromètre eBay-Kantar de la revente des cadeaux de Noël dévoilé plus tôt ce mois-ci par nos confrères d'Ouest-France. On affirme que "les 25-34 ans se montrent particulièrement adeptes de cette pratique". "44% des sondés reconnaissent avoir déjà revendu un cadeau de Noël. Une habitude qui pourrait rapporter 48 euros en moyenne. Les jeunes adultes sont les plus ambitieux : les 25-34 ans ont tendance à penser qu'ils gagneront 58 euros, contre 38 euros pour les 35-44 ans", précise-t-on.