Viols de Mazan : "je fais ce qu'il…", les propos choquants d'un accusé devant les caméras de Sept à Huit

https://sf1.closermag.fr/wp-content/uploads/closermag/2024/12/untitled35.jpg

Après plusieurs mois d’un procès très médiatisé, le verdict a été rendu. Dominique Pélicot, principal accusé des viols de Mazan, a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle.  Du côté des autres accusés, les peines s’étalent de 3 à 15 ans de réclusion criminelle. Dans l’émission Sept à Huit ce dimanche 22 décembre, les journalistes sont revenus sur cette affaire, interrogeant notamment Jean et Louis, deux accusés. Il est précisé qu’ils ont plaidé l'altération du discernement. Face caméra mais avec un visage flouté, Jean a d’abord pris la parole. “La peur de lui. Enfin pas la peur de lui parce qu'il ne m’a pas menacé”, lance-t-il évoquant Dominique Pélicot avant d'ajouter :  “Je suis paumé. Je fais ce qu’il me dit”. 

Jean n'est pas la première à remettre la faute sur Dominique Pélicot. Durant le procès, plusieurs sont les accusés qui ont affirmé avoir simplement “écouté les demandes du mari de Gisèle Pélicot”. D'autres ont même confié avoir pensé qu’il s'agissait d’un jeu de couple, précisant qu’ils pensaient que Gisèle Pélicot faisait semblant de dormir. De son côté, Dominique Pélicot a toujours nié ces rumeurs, indiquant que les accusés avaient pleinement conscience de leurs actes. Il avait notamment précisé les avoir filmés pour avoir des preuves de leur venue et de leurs faits et gestes. 

Viols de Mazan : Dominique Pélicot, un principal suspect souvent pointé du doigt

Jean a laissé sous-entendre que Dominique Pélicot serait le cerveau de cette terrible affaire. Selon les propos de l’accusé, il aurait simplement suivi ce que le mari de la victime lui disait de faire. Des propos également tenus par Louis, qui a pris la parole avec un visage flouté. “Il est assez autoritaire, directif”, a-t-il débuté. L’accusé précise toutefois ne jamais avoir été “menacé ou contraint de rester dans la chambre” par Dominique Pélicot, mettant en avant le fait qu’il était libre de s’enfuir s’il se souhaitait. Mais pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? 

Face aux propos tenus par l’accusé, le journaliste lui a immédiatement demandé pourquoi il n’a pas pris la décision de partir de cette chambre. “Vous pouvez être très mal à l’aise”, a-t-il affirmé avant d’ajouter : “De par l'atmosphère qu’il y a, sans qu’il y ait pour autant de menace immédiate”. Ce dernier précise ensuite que, au moment des faits, il était “mal à l’aise parce que d’abord, on est tout nu…”De quoi l’empêcher, selon ses dires, d’agir et de prendre la décision de partir afin de ne pas profiter de l'inconscience de Gisèle Pélicot pour la violer.

Dominique Pélicot : cette phrase utilisée pour recruter des hommes en ligne

Dans ce reportage, il y a également Maître Zavarro, l'avocate du principal suspect, qui prend la parole. Cette dernière dévoile la phrase employée par son client pour recruter des hommes en ligne. “La proposition qu’il formule c’est : “cherche complice pervers pour abuser de ma femme endormie par mes soins”, a-t-elle dévoilé avant d’ajouter : “Il a toujours qu’il avait la même annonce”. Pour l’avocate, l’altération du discernement est donc à oublier puisque les hommes qui ont répondu favorablement avaient conscience de ce qu’il se passait.

×