Viols de Mazan : "Ce qui est encore plus grave…", les propos du maire du village indignent, il rétropédale

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Une interview qui ne passe pas... Alors que le procès de 51 hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot s'est ouvert à la cour criminelle d'Avignon, le maire de Mazan a provoqué l'indignation. Interrogé sur l'antenne de la BBC, il a tenu des propos révoltants pour beaucoup. "Ça aurait pu être plus grave, il n’y a pas eu d’enfants impliqués, aucune femme n’est morte", a estimé Louis Bonnet.

"Ce sera difficile pour la famille, mais ils pourront se reconstruire. Après tout personne n’est mort", lançait-il. Contacté par Le Dauphiné Libéré et Vaucluse Matin, Louis Bonnet a (un peu) rétropédalé. Il a expliqué que ces propos avaient "été repris dans une interview qui a duré 20 minutes". S'il reconnaît qu'il a dit "quelque chose [qu'il n'aurait] certainement pas dû dire", le maire de Mazan assume ses dires s'en est pris à la BBC.

"Mazan n'est pas un village de violeurs"

"Une fois que c’est dit, c’est dit, et le journaliste l’a mis en avant parce que ça lui a plu", a-t-il ajouté, assurant que plusieurs journalistes étaient venus l'interroger. Louis Bonnet voulait alors leur dire que "Mazan n’est pas un village de violeurs, mais un village paisible, sans couvre-feu, ni de gens qui ont peur". Pour exprimer cette idée, il dit avoir "utilisé des mots pas tout à fait appropriés".

Mais le maire de Mazan a réitéré ses propos. "Quand je dis 'il n’y a pas mort d’homme', c’est vrai qu’elle n’a pas été tuée Madame Pelicot. Dans les affaires de viols, il y a souvent des meurtres derrière. Elle aurait pu être tuée s’ils avaient continué, que son mari avait continué à augmenter la dose pour l’endormir, dans quelques années", a-t-il continué auprès du Dauphiné Libéré et de Vaucluse Matin.

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