Une plaisanterie tourne très mal, un quinquagénaire le paie de sa vie
10/28/2024 08:00 AM
L'ambiance était plutôt détendue ce dimanche 20 octobre. Comme à leur habitude, Kathleen Geiger, 77 ans, et Arthur Osborne, 58 ans, se lançaient des plaisanteries, explique People. Selon les témoignages recueillis par les autorités, les deux se connaissaient bien et avaient l'habitude de passer régulièrement du temps ensemble.
Mais ce jour-là, Arthur a décidé de lancer un défi pour le moins saugrenu à son amie. "Tire-moi dessus !", lui a-t-il lancé, sans se douter de ce qui l'attendait. Kathleen, persuadée que l'arme à feu qu'elle tenait n'était pas chargée, a accepté le défi et a visé la région pelvienne de son ami.
Un défi aux conséquences dramatiques
Kathleen a alors appuyé sur la détente et le coup de feu a retenti. L'atmosphère détendue du début a lancé à un véritable cauchemar. Surprise par la tournure des évènements, la septuagénaire réalise soudain que l'arme était bel et bien chargée. Kathleen tentera bien de venir en aide à son ami et contactera rapidement les secours, mais en vain. Blessé à l'aine, Arthur ne survivra pas au tir.
Arrivés sur les lieux, les forces de l'ordre ont immédiatement arrêté Kathleen. Bien qu'en état de choc, cette dernière a reconnu les faits, expliquant qu'à aucun moment, elle n'a pensé que l'arme était chargée et qu'il s'agissait d'une simple blague.
La septuagénaire accusée d'homicide involontaire
Comme l'a rapporté People, Kathleen est accusée d'homicide par imprudence. Aux yeux des autorités, l'incident aurait pu être évité si la septuagénaire avait manipulé l'arme à feu avec davantage de précaution et si elle avait vérifié le chargeur. Une enquête a par ailleurs été ouverte pour comprendre si d'autres facteurs, comme une possible consommation d'alcool ou de drogue, ont pu participer à "cette blague".
Actuellement, Kathleen a été mise en examen et une caution de 10 000 dollars (environ 9 500 euros) a été fixée par le tribunal pour sa libération. Aucun plaidoyer n’a encore été enregistré de la part de la défense, et l’avocat de l’accusée n’a pas répondu aux sollicitations des médias américains.