Slimane : "Ça s'est passé chez moi", nouvelles révélations du producteur de Johnny Hallyday

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Lors d'une récente interview accordée à Jordan Deluxe, Jean-Claude Camus a été interrogé sur l'affaire de harcèlement sexuel qui touche Slimane. Cette figure emblématique du show-business français n'a ainsi pas éludé le sujet et livré sa version des faits, tout en se montrant particulièrement prudent.

Slimane au cœur d’une affaire particulièrement compliquée

Les faits impliquant Slimane se seraient pour rappel déroulés dans les coulisses d'un concert au Zénith de Saint-Étienne. Un lieu que le producteur historique de Johnny Hallyday connaît bien pour avoir organisé de nombreux événements. Interrogé par Jordan Deluxe sur le lieu précis où les faits reprochés à Slimane se seraient produits, Jean-Claude Camus a ainsi répondu avec une certaine résignation : « Ça s'est passé chez moi. Oui, au Zénith de Saint-Étienne ». Une déclaration qui en dit long sur la proximité qu'il entretient avec ce lieu, mais aussi sur le sentiment d'impuissance qu'il ressent face à ces accusations.

Un contexte particulier

Ces déclarations du propriétaire du lieu dans lequel Slimane s’est produit mettent en lumière le contexte particulier dans lequel se sont déroulés les faits. Un concert, une ambiance festive, une rencontre entre artistes et fans... Autant d'éléments qui peuvent créer un climat propice à toutes sortes de dérives. Jean-Claude Camus rappelle d'ailleurs que « Slimane venait de chanter dans une salle bourrée de fans avec peut-être plus de 4 500 personnes ».

Les enjeux de la réputation à l'ère du numérique

Au-delà de l'affaire Slimane, les propos de Jean-Claude Camus soulèvent des questions plus larges sur les enjeux de la réputation à l'ère du numérique. Le producteur met en effet en garde contre une certaine tendance à la délation et à la diffamation : « Il faut faire attention maintenant. Vous savez, quand des gens connus vont dans un hôtel et prennent un petit déjeuner, Parce que maintenant, c'est devenu tout et n'importe quoi. Il y a quand même des choses qui m’interpellent ».

Une affaire qui interroge

Camus exprime ainsi une certaine lassitude face à un climat où l'accusation peut rapidement prendre le pas sur la présomption d'innocence. Il appelle à la prudence et à la mesure dans les jugements portés sur la base d'informations souvent parcellaires et parfois erronées.Surtout que l'affaire Slimane continue de faire couler beaucoup d'encre et interroge sur les mécanismes de fonctionnement du monde du spectacle.

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