Slimane accusé : "elle nous fait culpabiliser…", Vitaa éclaboussée par l'affaire qui touche son grand ami

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Des répercussions et des conséquences fâcheuses. Ce mercredi 4 décembre 2024, Vitaa sera à l’Accor Arena de Paris pour poursuivre sa tournée démarrée en octobre dernier. Si les salles de spectacles ne sont pas remplies, l’ambiance en coulisses est très pesante, à en croire des techniciens, qui se sont confiés à nos confrères du Parisien. En effet, ces derniers refusent de voir Slimane, le grand ami de la chanteuse, qui est censé se produire avec elle à l’Accor Arena.

Pour rappel, le chanteur est accusé d’agression et de harcèlement sexuel par deux de ses propres techniciens : “On a signé pour Vitaa, pas pour Slimane. Notre métier est de mettre sur un piédestal un artiste sur scène et on ne veut pas mettre sur un piédestal un gars qui est visé par deux plaintes pour agression sexuelle et harcèlement sexuel, qui plus est, déposées par des collègues, parfois des amis. Bien sûr, Slimane bénéficie de la présomption d’innocence, mais on connaît l’artiste et l’ambiance sur ses tournées. Hors de question de travailler pour lui”, lâche l’un d’entre eux.

Vitaa ne parvient pas à comprendre la décision de ses propres techniciens

Pour les techniciens de la tournée de Vitaa, la présence de Slimane est tout simplement impensable. Mais pour le tourneur de la chanteuse, la présence de l’artiste était prévue : “Il dit en gros qu’il ne minimise pas les faits (imputés à Slimane) mais qu’il ne faut pas tout mélanger et pénaliser Vitaa. Il est assez mesuré”, indique l’un d’entre eux.

Et il semblerait que Vitaa, aussi, tient à voir son ami sur scène : “Charlotte (le vrai prénom de Vitaa) nous fait culpabiliser. Elle ne comprend pas qu’on lui fasse ça alors qu’elle n’y est pour rien". Selon, les dires de ses équipes, la chanteuse "le vit comme une trahison. Elle dit que Slimane est comme son frère et que comme dans toute famille, on reste solidaire même si on ne cautionne pas toutes les conneries”.

"On nous menace"

Les techniciens souhaitent alors faire jouer leur droit de retrait : “On s’est réuni et on a conclu que nous étions tous opposés à la venue de Slimane”. Mais le ton monte rapidement, notamment lorsque Marc Daniel, le directeur des productions de Play Two, filiale du groupe TF1, appelle les techniciens pour leur mettre “un gros coup de pression” et les “menacer de poursuites juridiques” s’ils ne travaillent pas mercredi.

“En principe, on devrait pouvoir exercer notre droit de retrait, mais on nous menace et nous sommes inquiets des répercussions. On a tous des statuts et des métiers différents, certains sont autoentrepreneurs et travaillent énormément avec Play Two Live. Ils ont peur de perdre leurs contrats”.

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