Prince Harry : pourquoi il est l'un des grands perdants de la dernière présidentielle américaine

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Suite à la victoire écrasante de Donald Trump à l'élection présidentielle, le prince Harry se retrouve dans une position particulièrement inconfortable. L'ancien président américain, qui prendra ses fonctions en janvier 2025, n'a jamais caché son animosité envers le duc de Sussex.

Une épée de Damoclès nommée "visa"

Le cœur du problème réside dans la demande de visa du prince Harry. Selon Maître Alphonse Provinziano, avocat réputé de Beverly Hills, le mari de Meghan Markle pourrait passer les quatre prochaines années à lutter contre une possible expulsion.

En effet, dans son livre autobiographique "Le Suppléant", le prince a reconnu avoir consommé de la cocaïne, du cannabis et des champignons hallucinogènes durant sa jeunesse. Or, la législation américaine exige que tout demandeur de visa déclare sa consommation passée de stupéfiants.

"L'administration Biden avait protégé Harry, et une action en justice de la Fondation Heritage réclamant plus d'informations avait été rejetée. Toutefois, Trump pourrait avoir le dessus s'il s'avère que Harry n'a pas été transparent concernant sa consommation passée de drogues", explique l'avocat.

Une bataille juridique en perspective

La Fondation Heritage, un groupe de réflexion conservateur basé à Washington, voit dans ce changement politique une opportunité. Son directeur, Nile Gardiner, estime qu'il existe désormais "une forte possibilité" de gagner leur appel concernant la divulgation des documents d'immigration du prince.

Fait notable, même si Meghan Markle est américaine et que leurs enfants, Archie et Lilibet, possèdent la double nationalité, cela ne garantirait pas automatiquement à Harry le droit de rester aux États-Unis s'il s'avérait qu'il a fourni de fausses informations dans sa demande de visa.

Face à cette situation, le couple aurait déjà pris des dispositions. Selon des sources proches des Sussex, l'achat récent d'une résidence au Portugal pourrait être lié à ces tensions. Un initié a d'ailleurs confié au Daily Mail : "Nous pouvons nous attendre à voir Harry plus souvent en Grande-Bretagne dans les années à venir."

Par ailleurs, il faut rappeler que Donald Trump n'a jamais caché ses intentions envers les Sussex. En février dernier, il déclarait qu'il ne "protégerait pas" Harry s'il remportait un second mandat, car ce dernier avait "trahi la Reine". "C'est impardonnable. S'il ne tenait qu'à moi, il serait livré à lui-même", avait-il affirmé.

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