Plastic Bertrand a-t-il menti depuis le début de sa carrière ? Il brise enfin le silence sur cette rumeur persistante

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Il a sorti son 10ème album, "L'expérience humaine", il y a 2 ans. Et Plastic Bertrand est toujours en pleine forme. Ce 3 décembre 2024, le chanteur belge a répondu aux questions de Télépro, dans le podcast "Censuré".

Et il a répondu à une rumeur qui persiste autour de son tube "Ça plane pour moi". Plastic Bertrand n'en serait pas l'interprète mais Lou Deprijck, son producteur et compositeur. Une légende que l'artiste a une nouvelle fois démonté ce mardi.

Plastic Bertrand répond à la rumeur

Il a assuré au journaliste : "C'est des conneries ça fait depuis le début qu'on me prend souvent là-dessus, ça n'a aucun intérêt. Je faisais déjà de la musique, j'avais fait un album, j'étais batteur. Ce qu'il se passe en studio, ce n'est pas du tout ce qu'on peut imaginer. La réalité, c'est que je suis un artiste, avant-hier. C'est bien moi qui chante sur le titre. C'est moi qui chante et qui danse aussi".

Mais alors que s'est-il vraiment passé quand la chanson est sortie en 1977, sur le plateau du Rendez-vous du dimanche de Michel Drucker, avant de devenir un carton planétaire ? Sur Melody TV, Plastic Bertrand avait expliqué en 2020 : "Il y a un problème de contrat au départ de ma carrière, qui a été résolu puisque j'ai gagné deux procès".

En effet, en 2006, la cour d'appel de Bruxelles avait estimé que Plastic Bertrand était "le seul, juridiquement, à posséder la qualité d'artiste interprète de la chanson".

Un mensonge fabriqué de toute pièce

Plastic Bertrand avait aussi assuré, en 2020 toujours : "La polémique ne vient pas du tout de savoir si je chante ou pas, mais de savoir si j'ai dit ou pas que Lou Deprijckchantait sur Ça plane pour moi".

Et de confirmer : "En fait, je ne l'ai pas dit du tout. Un jour, j'ai expliqué à un journaliste que j'avais chanté Ça plane pour moi et que Lou Deprijck avait ensuite produit le single, qu'il a peut-être fait des trucs de voix dessus. C'est tout ce que j'ai dit".

De fait, assure la star : "C'est pour ça que les tribunaux ont statué en ma faveur parce qu'ils ont fait des analyses de voix et se sont rendu compte que la chanson n'était pas très claire. Mais moi je ne sais pas ce qui s'est passé, je n'étais pas là ! C'est lui qui était producteur…"

Pour clore le débat, dans les colonnes du Soir, Plastic Bertrand a également assuré, en 2020 : "Mais c'est moi la victime.Je voulais chanter mais il m'interdisait l'accès au studio. J'étais coincé, j'étais sa merde. Il a gerbé sur moi. Je l'ai déjà attaqué pour diffamation en France mais j'ai perdu car je le traitais d'escroc".

Il ne boude pas son plaisir

Et de conclure : "Moi, je veux bien dire que ce n'était pas ma voix, mais il faut alors aussi dire que tout cela a été monté de toutes pièces par Lou Deprijck après mon passage télévisé chez Drucker. Il m'a demandé de fermer ma gueule en échange de 0,5 % des droits, en me promettant qu'il ferait avec ma voix une nouvelle version. Ce qu'il n'a jamais fait bien sûr".On a entendu la chanson dans la bande son du Loup de Wall Street, mais aussi de la Casa De Papel. Et Plastic Bertrand en est très content. Au micro de France Culture, il s'est félicité en 2020 : "C'est vraiment le son des mots qui a fait que ça a explosé. Toutes les versions sont complètement différentes, les gens se sentent libres par rapport à la chanson. Et c'est peut-être de là que vient mon plaisir de la chanter tous les soirs différemment aussi. Le fait que ce soit une mélodie simple nous permet une liberté incroyable".

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