Pierre Palmade condamné : son attitude plus que déroutante pendant son procès, une journaliste raconte

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Deux ans de prison ferme. C’est la peine dont Pierre Palmade a écopé à la suite de son procès jeudi 21 novembre 2024 pour « blessures involontaires », avec pour circonstance aggravante l’emprise de drogue. Dans l’accident grave qu’il avait provoqué, il avait infligé de lourdes blessures aux trois personnes percutées par son véhicule. Ces dernières restent aujourd’hui très marquées par le drame.

Pendant son procès, l’humoriste s’est montré empathique envers ses victimes involontaires. « Je voudrais vous demander pardon du plus profond de mon être » a-t-il déclaré devant le tribunal. Mais selon Esther Paoli, journaliste spécialisée en faits divers invitée le 22 novembre dans Quotidien, son attitude pendant le procès n’était pas forcément en adéquation avec cette empathie revendiquée.

Pierre Palmade bizarre pendant l'audience : "Il avait l'air un peu hagard, il ne réagissait pas..." 

Les mots parlent, mais parfois le corps encore plus. Au tribunal de Melun, Mila, la victime enceinte de six mois qui a perdu son bébé dans l’accident, a apporté son témoignage. Elle a raconté à quel point l’accident avait chamboulé sa vie. Même si elle a réussi à retomber enceinte deux mois après le drame, elle a indiqué de façon bouleversante qu’elle n’avait pas réussi à s’attacher à son bébé pendant la grossesse. En cause ? La peur de le perde. Elle a aussi évoqué les lourdes répercutions sur son initmité après le traumatisme.

Sur le plateau de TMC, Esther Paoli a rapporté que Pierre Palmade avait eu une attitude plutôt déroutante pendant ce récit. « Elle, elle était devant, et lui, il était à droite entre ses deux avocats. Et il avait l’air un peu hagard, il ne réagissait pas vraiment, il semblait un petit peu perdu », a-t-elle rapporté.  

"Il y avait deux Pierre Palmade"

« Il la regardait ? » a cherché à savoir Yann Barthès en référence à Mila. « Il la regardait, mais enfin il regardait un petit peu ses pieds par terre, et par moments il la regardait, mais il n’y avait aucune réaction. Le témoignage était assez bouleversant et il ne réagissait pas tellement », s’est étonnée la journaliste.

Le plus perturbant ? « Quand il a pris la parole, soudain il a retrouvé de l’aplomb, il se défendait très bien, il s’exprimait très bien, donc il y avait un peu un paradoxe entre ces deux Pierre Palmade, celui qui s’exprime, et celui qui semblait complètement prisonnier de lui-même avant », a enfin noté Esther Paoli.

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