"Petit sourire en coin" : Apolline de Malherbe lâche le nom de Carla Bruni dans une séquence qui en dit long

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Ce lundi 6 janvier 2025, Nicolas Sarkozy est à nouveau devant la justice, cette fois-ci pour des soupçons de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Le mari de Carla Bruni est alors jugé pour "financement illégal de campagne électorale", "corruption passive", "recel de détournement de fonds publics" et "association de malfaiteurs".

S’il nie les faits qui lui sont reprochés, l’ancien président de la République est dans le collimateur des juges qui considèrent qu’il était très bien au fait des "agissements qui, la plupart du temps, étaient initiés par (ses) proches". Invité le même jour sur le plateau de BFMTV, le procureur national financier est venu en dire plus à Apolline de Malherbe sur cette affaire. 

Apolline de Malherbe met les pieds dans le plat

Jean-François Bonhert évoque alors la rétractation de Ziad Takieddine. En novembre 2020, ce dernier, qui se trouve au Liban, va dédouaner Nicolas Sarkozy dans cette affaire judiciaire. Mais un an plus tard, il accuse à nouveau le chef de l’Etat. Alors une information judiciaire a été ouverte pour subornation de témoins. Dans cette affaire, le nom de Carla Bruni est cité.

Et visiblement, Jean-François Bonhert a son petit avis sur la question. “Cette rétractation pour vous, elle a été mise en scène, en quelque sorte, et peut-être même monnayée”, indique Apolline de Malherbe qui indique alors : “Je précise pour ceux qui nous écoutent à la radio, que vous faites un petit sourire en coin, vous levez même les yeux avec une forme de malice, vous considérez que cette rétractation de Ziad Takieddine est une mise en scène”. 

Carla Bruni va-t-elle être condamnée ?

Ce à quoi, le procureur national financier réplique : “Pour moi, elle interroge. Et si elle interroge, on en aura prochainement la réponse, puisqu’une enquête est en cours, une information judiciaire est ouverte précisément sur ces éléments-là, nous soupçonnons une forme de subornation de témoins”, précise-t-il. Mais le procureur indique qu’il ne peut pas en dire davantage.

Apolline de Malherbe conclut alors : “Avec la complicité de Carla Bruni-Sarkozy, de Mimi Marchand, de Paris Match”. A ce stade de l’enquête, le procureur ne peut pas se prononcer. 

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