Obsèques de Jean-Marie Le Pen : la messe infiltrée par une journaliste ? Cyril Hanouna marche sur des oeufs

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Jean-Marie Le Pen est décédé ce mardi 7 janvier, à l’âge de 96 ans. Homme politique qui a marqué les esprits, un dernier hommage va lui être rendu le jeudi 16 janvier. C’est à 11 heures, en l’église de Val-de-Grâce à Paris que les sympathisants seront confiés afin d’assister à une cérémonie religieuse publique. Toutefois, auparavant, ses proches se sont réunis pour une cérémonie en toute intimité, à la Trinité-sur-Mer. Sur l’antenne d’Europe 1 ce lundi 13 janvier, Cyril Hanouna a souhaité revenir sur cette journée. En prenant beaucoup de pincettes, l'animateur a confié que la messe avait été perturbée par une journaliste. 

Cyril Hanouna avait bien l’intention d’en dévoiler davantage.  “Franchement, tout le monde a dévoilé son identité…”, a fait savoir l'animateur avant de poursuivre : “Tous les journalistes ont donné l’info, pour savoir si on la donne ou pas”. Sans donner l'identité de la principale concernée, l’animateur poursuit : “Mais apparemment ce serait une proche de Gabriel Attal, c’est ce qu’on dit”. Invitée de l’émission, Caroline Parmentier, députée RN du Pas-de-Calais et présente lors des obsèques, a apporté des précisions. Elle confie avoir demandé à une journaliste de quitter les lieux avant de la voir "au milieu des invités avec le livret de messe".

Obsèques de Jean-Marie Le Pen : une cérémonie infiltrée par une journaliste ?

Caroline Parmentier affirme qu'il s ‘agit d’une journaliste du média Le Monde. Elle pensait que cette dernière était partie mais l’a finalement retrouvée à l'intérieur de l’église. Elle précise que la cérémonie venait de commencer mais aussi qu’elle lui a immédiatement demandé de sortir.  “La cérémonie était réservée à la stricte intimité familiale et aux proches de la famille", rappelle-t-elle d’abord. Toutefois, la journaliste n’aurait pas souhaité quitter les lieux. “Je la prie de quitter l'église et elle me répond 'non', profitant, je pense, de l'instant et tablant sur le fait que je n'allais pas faire de scandale”, poursuit Caroline Parmentier.

Caroline Parmentier précise avoir insisté auprès de la journaliste pour lui demander de partir afin de respecter la famille. "Je l'ai ramené jusqu'à l'endroit où se trouvaient les journalistes, à l'extérieur de l'église, et là, je l'ai engueulée publiquement”, a-t-elle déclaré avant d’évoquer les propos qu’elle a tenus. “Je lui ai dit que c'était une honte, et qu'elle n'avait aucune décence, aucune dignité, aucun respect de la famille et du chagrin de la famille”, poursuit Caroline Parmentier qui ajoute que la journaliste n’a pas présenté ses excuses à Marine Le Pen.

Obsèques de Jean-Marie Le Pen : la rédaction du Monde répond aux accusations

Dans un article publié directement sur le site, la rédaction a apporté des précisions. “Notre journaliste Ivanne Trippenbach, envoyée spéciale à La Trinité-sur-Mer  fait l’objet depuis samedi 11 janvier après-midi d’une violente campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux nourrie par plusieurs contre-vérités”, débute le papier. Selon leurs propos, la responsable du service de presse du RN aurait  invité un petit groupe de personnes qui se tenait devant l’église à y entrer, “car il restait de places à l’intérieur”. L’article précise que la principale concernée se serait identifiée auprès de cette dernière.

La journaliste aurait donc signalé sa présence, indiquant qui elle était. Toutefois, un quart d’heure plus tard, il lui a été demandé de quitter les lieux. “Contrairement à ce qui continue d’être dit, notre journaliste n’a pris aucune photo, ni vidéo et avait pris soin de couper son portable dès l’entrée”, précise l'article. La rédaction apporte ensuite publiquement à la journaliste qui, toujours selon eux, n’a “rien fait d’autre que son travail de journaliste, lequel consistait à racontercette journée”. Voilà qui a le mérite d’être clair.

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