Nicolas Bedos : "un prédateur sexuel", Ségolène Royal sidère en pleine interview sur BFMTV
10/28/2024 09:24 AM
Affaire Nicolas Bedos, suite et fin. L'acteur et cinéaste âgé de 45 ans a écopé d'un an de prison, dont six mois avec sursis, pour des agressions sexuelles. Il passera la moitié de sa peine sous bracelet électronique. Le verdict énoncé par le tribunal correctionnel de Paris n'a pas satisfait son avocate, Me Julia Minkowski, qui a annoncé faire appel.
"Je suis à la fois stupéfaite et choquée du délibéré que je viens d'entendre, s'est indignée la représentante de l'accusé au sortir du procès le 22 octobre dernier. Cette condamnation, cette sévérité est totalement inédite, injuste, totalement inacceptable". Et d'ajouter, remontée : "Nous sommes dans une société où pour un baiser dans le cou ou une main posée sur un jean au milieu d'une boîte de nuit, on se retrouve condamné à porter un bracelet électronique pour une durée de 6 mois".
Nicolas Bedos : Ségolène Royal cash sur sa condamnation
Invitée dans BFMTV au lendemain du procès, Ségolène Royal a fermement condamné les agissements du fils de Guy Bedos. "C’est un prédateur sexuel, il faut utiliser les mots comme il faut, a-t-elle asséné en plateau. Il a été pris une ou deux fois, mais il y a combien de plaignantes ? Pour combien de femmes qui n’ont osé rien dire parce que c’est quelqu’un d’important dans le monde du cinéma ?".
"Est-ce qu’il n’aurait pas été plus sage d’attendre l’appel ?", s'est interrogé Christophe Barbier en réponse. L'ex-adversaire de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles a rétorqué fermement : "Mais attendez, il n’est pas en prison, c’est déjà un privilège d’avoir un bracelet électronique. Ce serait quelqu’un d’inconnu, un gamin de banlieue, vous croyez qu’il aurait un bracelet électronique ? Il serait immédiatement en prison".
Nicolas Bedos condamné mais soutenu par sa compagne
De son côté, Pauline Desmonts dénonce la "tyrannie"dont aurait été victime l'homme qui partage sa vie. Sur Instagram, la compagne de Nicolas Bedos, sous le choc, a publié un long texte dénonçant le verdict sans précédent d'un juge qui "condamne un homme (n’ayant jamais eu de condamnation de cette nature) à de la prison ferme pour un comportement déplacé en boîte de nuit".
Pauline Desmonts va plus loin dans ses propos : "La terreur se définit comme une période où un gouvernement ou un groupe minoritaire impose sa domination par la violence, l’intimidation et la répression systématique. Les conséquences pour un peuple sont nombreuses et laissent des traces profondes dans l’Histoire. Exprimez-vous, ne censurez pas vos intuitions".