Le prince William "têtu" et "indépendant" ? Sa vision de la monarchie interroge les experts
11/22/2024 05:23 AM
Alors que la monarchie royale d'Angleterre vient de passer une année des plus difficiles, entre autres avec les annonces successives des deux cancers de la princesse Kate Middleton et du roi Charles III, les choses semblent enfin se calmer. C'est lors de son voyage en Afrique du Sud à l'occasion de la quatrième édition du prix Earthshot que le prince a eu l'occasion de s'exprimer à plusieurs reprises. S'il a profité de ce moment pour faire des confidences à propos des épreuves que la vie a mises sur leur chemin depuis le début d'année, il a également révélé le type de roi qu'il souhaitait être.
Depuis sa plus tendre enfance, le prince William se prépare à assumer un rôle central dans l'avenir de la monarchie britannique, héritier direct du trône, il a toujours évolué sous le poids des attentes de son peuple et des protocoles royaux. Cependant, son style de leadership et ses décisions laissent transparaître un caractère fort, parfois en opposition avec les traditions royales. En effet, c'est face aux journalistes dans le pays que l'époux de Kate Middleton a affirmé qu'il s'acquitterait de ses fonctions avec « un "r" plus petit dans le royal ».
Une experte royale qualifie le prince William de « têtu »
En tant que prince de Galles, William incarne une figure de stabilité dans une famille royale marquée par des bouleversements, notamment le retrait de son frère Harry et les polémiques liées à certains membres. Contrairement à son père, le roi Charles III, qui a dû attendre de longues décennies avant de monter sur le trône, William semble décidé à moderniser l'image de la monarchie bien avant son couronnement comme le prouve l'une de ses dernières prises de parole. Une intervention que l'experte royale Tina Brown n'a pas appréciée, pointant du doigt le fait que le futur roi d'Angleterre ne respecterait pas son père le roi Charles III avec ces déclarations et qu'il s'entourerait de flagorneurs.
« William n'a pas amélioré l'ambiance en donnant une interview arrogante à la fin de son voyage en Afrique du Sud pour le prix Earthshot » a-t-elle expliqué dans des propos que le magazine OK ! rapporte ajoutant que le papa de George, Charlotte et Louis s'est décrit comme un futur roi « têtu ». C'est sur son blog Fresh Hell que l'experte poursuit : « Il a parlé aux journalistes de ses projets de "faire les choses différemment" et a ensuite énuméré "la philanthropie d'impact, la collaboration, les rassemblements et l'aide aux personnes". En bref, tout ce que son père a fait au cours des 50 dernières années... » Remontée contre le futur roi d'Angleterre, elle a ensuite conclu : « Le commentaire de William selon lequel ses projets pour une monarchie bienveillante et partageuse incluent également "d'y ajouter un peu d'empathie" le faisait passer pour un idiot performatif. »
Une autre experte vient à la rescousse du prince William
De son côté, l'ancienne correspondante royale de la BBC, Jennie Bond, a quant à elle une analyse totalement différente de Tina Brown, pour elle, les aspirations du futur roi ne sont pas une mauvaise chose : « Je comprends ce que dit Tina, dans la mesure où les ambitions de William (philanthropie, rassemblement, etc.) correspondent tout à fait à ce que Charles a essayé de faire pendant la majeure partie de sa vie. Mais ce n'est pas une raison pour arrêter d'essayer... d'intensifier les efforts... de le faire peut-être d'une manière légèrement différente » explique-t-elle à OK ! avant d'ajouter que pour elle cela veut juste dire que le prince William entend gouverner avec « moins de bêtises, moins de formalités, plus de choses directes ».
Pour cette experte, ce que Tina Brown considère comme des « flagorneurs » est simplement le résultat d'un management différent : « Je crois qu'il encourage beaucoup d'informalité au bureau... pas seulement en costume et en bottes », explique-t-elle. Pour autant, elle est d'accord avec un point, William « est un homme qui prend ses propres décisions et qui peut se montrer têtu face à des conseils avec lesquels il n'est pas d'accord ». Elle conclut en expliquant que le futur roi d'Angleterre « entend rester très indépendant. Il écoute les opinions, mais il décide toujours lui-même de ce qu'il estime être la bonne ligne de conduite. »