"Herbivore ?" : cette blague surréaliste avec laquelle Yann Barthès a accueilli Gabriel Attal
11/07/2024 03:59 PM
Gabriel Attal était l'invité de Quotidien sur TMC ce jeudi 07 novembre. L'ancien Premier ministre a vu Yann Barthès lui faire une blague dès son arrivée sur le plateau de l'émission. "Ancien Premier ministre des herbivores, ancien ministre de l'Éducation nationale." lance alors Yann Barthès, ce qui provoque un fou rire sur le plateau, et même le politicien a souri.
Gabriel Attal était venu s'exprimer sur l'actualité, mais surtout pour promouvoir la journée internationale contre le harcèlement scolaire et son association Faire Face. Lui-même a évoqué avoir subi de l'harcèlement, notamment en raison de son homosexualité. Il a également mis en avant le numéro gratuit pour lutter contre ce fléau, le 3018.
Yann Barthès taquine Gabriel Attal
Gabriel Attal est revenu sur l'élection présidentielle américaine de Donald Trump."Il y a une volonté de surtaxer les produits qui viennent d'ailleurs pour favoriser le marché américain. On doit aussi s'organiser au niveau européen et français." explique Gabriel Attal avant que Yann Barthès ne le coupe. "Qu'on devienne des carnivores..." relance le présentateur de Quotidien.
Et Gabriel Attal a confirmé cette idée : "Exactement, je trouve que c'est une image qui est assez parlante. Si d'un côté la Chine se protège..." dit l'ancien Premier ministre avant de se faire couper par Yann Barthès. "On est vraiment des herbivores ?" s'amuse-t-il.
Gabriel Attal revient sur ses propos
Yann Barthès fait écho à d'anciens propos de Gabriel Attal : "En Europe, nous sommes des herbivores entourés de carnivores." avait expliqué Gabriel Attal dans une ancienne interview. "Je pense qu'on l'est moins depuis quelques années. Ce constat, on l'a fait il y a plusieurs années." affirme Gabriel Attal. "On a progressé sur un certain nombre de sujet, sur l'industrie."
Selon lui, ses propos ne sont plus valables en novembre 2024. "On arrive maintenant à avoir des champions industriels en Europe, sur les batteries électriques par exemple, sur la défense on a maintenant un vrai budget européen. On a une force européenne d'intervention, sur plusieurs sujets on a commencé à avancer. Maintenant, il faut faire des pas de géant, parce qu'ils ne nous feront aucun cadeau." explique Gabriel Attal.