Gérard Miller : la plainte d'une étudiante de 19 ans disparaît étrangement

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Les heures de gloire semblent bien loin pour Gérard Miller. Le célèbre psychanalyste est, une nouvelle fois, citée par Elle. Le magazine dévoile, cette fois, le témoignage troublant de celle qu'il nomme Vanessa afin de conserver son identité. Les faits remontent à 2003. A l'époque, la jeune femme de 19 ans a porté plainte contre l'ancien chroniqueur de Laurent Ruquier pour "agression sexuelle". Une plainte qui n'a rien donné. Pire, elle a disparu ! Pourtant, la victime présumée a été entendue pendant sept heures par la brigade des mineurs. Elle a tout dit, dans les moindres détails... Un récit glaçant qu'elle partage, ce 19 septembre, avec Elle. En 2003, Vanessa est étudiante en langues, lorsqu'elle se fait accoster avec une amie dans le quartier du Moulin Rouge à Paris. Un assistant de l'émission "On a tout essayé" sur France 2 leur propose d'assister au programme de Laurent Ruquier. Enthousiastes, toutes les deux acceptent. Chroniqueur de l'émission, Gérard Miller les accoste. Il s'est montré "particulièrement amical", s'intéresse à elles et leur propose de venir en loges en fin d'émission. Dans ce lieu clos, c'est là que Gérard Miller leur propose de devenir "testeuses de spectacles", d'aller voir des pièces gratuitement pour dire aux chroniqueurs ce qu'elles en pensent. Comme les partiels sont terminés, elles acceptent. Les numéros sont échangés sur un bout de papier. C'est alors que le psychanalyste leur envoie des messages et, un jour, leur donne rendez-vous dans ce qu'elles pensaient être son bureau. En réalité, il s'agissait, de son hôtel particulier.

Gérard Miller visé: que s'est-il passé dans son hôtel particulier ?

Vanessa raconte à Elle que Gérard Miller a commencé par leur faire visiter les lieux : le sous-sol avec un home-cinéma, une salle relaxante... "Les choses sont allés crescendo. Il nous a invitées progressivement à faire ce qu'il voulait." raconte celle qui a aujourd'hui 40 ans. C'est, alors, que les choses ont dérapé. Gérard Miller leur a proposé de tester l'hypnose. Mal à l'aise, les deux femmes n'osent pas dire non et s'allongent. Comme le raconte nos confrères, le chroniqueur leur demande de fermer les yeux, d'imaginer une plage de sable fin. Il se met, ensuite, à califourchon sur elles. Il dégrafe leur soutien-gorge, les masse, leur touche la poitrine tout en leur posant de nombreuses questions du leur vie intime. Vanessa raconte : "Je lui ai dis que j'avais un petit ami mais que j'étais vierge (...) Je sentais son sexe dur contre ma cuisse, je ne savais même pas ce que c'était" relate -t-elle.Face à cette scène qui la tétanise, Vanessa pense au pire : à sauter par la fenêtre, trouver un objet pour le planter mais, finalement, les deux copines seront sauvées par un coup de fil. D'un bond, les deux femmes se lèvent et disent qu'elles doivent partir. Une fois dehors, toutes les deux se mettent à pleurer.

Cette mystérieuse plainte contre Gérard Miller a disparu

Le cauchemar passé, Vanessa est déterminée à porter plainte. Après s'être confiée à sa mère, elle se rend à la gendarmerie des Yvelines. La femme qui l'a reçoit lui explique qu'elle a été victime d'une "agression sexuelle". Pour apporter des preuves à ces accusations, Vanessa dévoilent le flyer où Gérard Miller a écrit son nunumro de téléphone, les SMS échangés... Mais les mois passent et rien ne se passe.Un an et demi plus tard, une enquêteur l'appelle simplement pour lui dire que Gérard Miller a "enquiquiné" d'autres jeunes femmes et qu'ils l'ont appelé pour lui faire la leçon. "Je me suis dit : OK, il ne se passera rien d'autre, ils lui ont tiré les oreilles, quoi" déplore Vanessa à Elle. Et en effet, suite à ce coup de téléphone, plus rien. Vanessa et son avocate ont tenté de retrouvé la trace de cette plainte... RIEN. Un manquement extrêmement grave précisent nos confrères d'autant que d'autres femmes ont témoigné de viols et d'agressions sexuelles perpétrés par le psychanalyste après cette date, en 2004, en 2014 et en 2020.Le magazine Elle qui a dévoilé les premiers faits en janvier 2024 comptabilisent le témoignage de 84 femmes. Contactée par leurs soins, Louise Tort, l'avocate de Gérard Miller a répondu que son client bénéficie de le présomption d'innocence et réserve ses déclarations à la justice. De son côté, Vanessa, qui a perdu de vue son amie, ne regrette pas d'avoir portée plainte : "Ça m'a aidé à me construire et à passer à autre chose (...) J'ai fait ce que j'avais à faire" conclue-t-elle.

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