"Et sans transition !" : Yann Barthès change de sujet, Hugo Clément pris en traître en direct

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Hugo Clément se bat depuis toujours pour le bien-être animal. Ce mercredi 18 décembre, le journaliste était invité sur le plateau de Quotidien. L'occasion pour lui d'évoquer Paul Watson, le militant engagé pour la protection des baleines, qui a passé cinq mois en prison au Danemark avant d'être libéré. Toujours sur le sujet des animaux marins, Yann Barthès en a profité pour lui poser une question. "Hugo, à quelques jours de Noël, est-ce que tu peux donner des conseils à ceux qui vont manger du poisson, mais qui ont des états d'âme ?", demande-t-il. Surpris, Hugo Clément s'exclame : "Sans transition !" avant d'y répondre. Dans une enquête pour Sur le front, diffusée sur France 5 ce lundi dernier, le jeune homme et son équipe ont tenté "d'expliquer aux gens comment acheter du poisson sans vider les océans".

Hugo Clément : "Je suis désolé Yann, mais..."

"C'est possible de continuer à manger du poisson, on n'en mangeant moins, et surtout en le choisissant mieux. Globalement, il y a trois choses à éviter absolument : le saumon, le thon et les crevettes. Ce sont les trois produits les plus consommés par les Français", affirme-t-il. "Bon, bah, du coup du foie gras !", lance Yann Barthès pour plaisanter. "Je n'approuve pas ce message", rigole Hugo Clément, avant d'ajouter : "Non mais il y a plein d'autres choses à acheter. On peut penser au bar de ligne, par exemple. Le bar qui est pêché à la ligne, qui est du très bon poisson". "Oui, mais j'aime le saumon", glisse de nouveau le présentateur. "Alors, le saumon... Je suis désolé Yann, mais c'est tout le temps une mauvaise idée pour une raison très simple : plus de 98% du saumon qu'on mange en France vient d'élevage (...). Il ne faut pas acheter du saumon d'élevage parce que ces saumons sont carnivores. On les nourrit avec de la farine de poisson", explique-t-il.

Pourquoi ne doit-on pas manger du saumon ?

Il poursuit en donnant plus de précision : "Donc, pour nourrir des poissons qui sont enfermés dans des cages qui vont nourrir les pays riches, on pille les océans pour pécher des poissons qu'on prend souvent aux pays pauvres, notamment au large de l'Afrique, on les transforme en farine et on nourrit les saumons". Quant aux saumons sauvages d'Alaska, en réalité, ils ne le sont pas tant que ça. "On a enquêté en Alaska et on s'est rendu compte qu'effectivement, ils étaient pêchés dans les océans, mais ce qu'on ne sait pas, c'est que 40 % de tous les saumons sauvages d'Alaska ne sont pas nés d'une histoire d'amour en haute mer, ils n'ont pas été apportés par les cigognes... Ils sont nés dans des usines que l'on appelle des écloseries. Ils grandissent dans des bassins, ils sont nourris à la farine de poisson et ils sont en suite libérés à un certain âge, pour être repêchés et avoir le label sauvage", conclut-il.

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