Disparition de Lina dans le Bas-Rhin : un an après, ce rendez-vous triste mais symbolique organisé par ses proches
Hier à 01:41 AM
En 2023 à la même période, Lina quittait son domicile à pied pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de là. La jeune femme devait prendre un train pour Strasbourg où l’attendait son petit-ami, Tao, mais elle n’arrivera jamais à destination.
Sur le chemin qui la mène à la gare, Lina disparaît mystérieusement, sans laisser de trace. Sur la chaussée, aucun indice, pas le moindre brin d’herbe foulé ou objet abandonné, rappelle le média Dernières nouvelles d’Alsace. Pas de témoins non plus, ni d’images directement exploitables.
Disparition de Lina : la certitude glaçante des enquêteurs
Finalement, en juin 2024, l’enquête fait un bond de géant avec la découverte de l’ADN de la jeune femme dans une Ford Puma volée par un certain Samuel Gonin. On apprend par la suite qu’en plus de traces ADN, le sac de l’adolescente a été retrouvé dans la boîte à gants, ainsi que des cordes dans le coffre. “A un moment ou à un autre, Lina a été ligotée”, assure le procureur de la République de Strasbourg.
En attendant de savoir ce qui est arrivé à Lina, ses proches ont fondé en mars dernier l’association Les bonnes étoiles de Lina, dont la maman de la jeune femme, Fanny Groll, est la présidente. Pour cette première année sans l’adolescente, l’association refuse “de faire une marche ou quelque chose de cet ordre”.
Disparition de Lina : cette mise au point faite par une proche de l’adolescente
“Il y a lieu de ne pas oublier qu’à ce jour, nous sommes toujours dans l’attente de savoir ce qui est advenu de Lina”, rappelle Kathye Dibling, secrétaire de l’association, dans les pages de Dernières nouvelles d’Alsace. En revanche, une “rencontre ouverte à tous” sera organisée le 5 octobre, à 16h, à la salle des fêtes de Plaine. Une soirée musicale intimiste aura également lieu le 7 décembre.
La priorité étant de retrouver Lina, les enquêteurs doivent fouiller “sous peu” de nouveaux sites. Concernant le principal suspect, Samuel Gonin, qui s’est suicidé le 10 juillet dernier - ils veulent également s’assurer que ce dernier, “dans son errance sous crack, n’a pas fait d’autres victimes”.
