Anne Hidalgo : piquée en direct par Patrick Cohen, elle réplique dans la seconde et ça a le mérite d'être clair

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Anne Hidalgo vit sa dernière année en tant que maire de Paris. Élue pour la première fois en 2014 puis réélue en 2020, elle a décidé de laisser sa place aux élections municipales de 2026. Le mercredi 12 mars, la femme de 65 ans a dévoilé son nouveau livre intitulé “Résister. Le pari de l’espoir”.

Le jour de la sortie de son dernier ouvrage, Anne Hidalgo s’est rendue sur le plateau de C à vous, sur France 5. Face à elle, le chroniqueur Patrick Cohen a alors rappelé que la succession de Bertrand Delanoë avait été “apaisée”. Cette fois, son parti se déchire cependant entre “deux dauphins successifs”, Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud.

Patrick Cohen : “Vous étiez la seule candidate”

Patrick Cohen a souhaité évoquer les successeurs potentiels d'Anne Hidalgo. Cependant, la maire de Paris a décidé de le couper dans son élan. Elle lui a alors indiqué qu’il était en train de faire une “réécriture de l’histoire”. Et de préciser : “La succession de Bertrand Delanoë n’était pas si apaisée, et il ne m’a pas nommée, j’ai été élue”.

Suite à ses propos, le chroniqueur d’Anne-Elisabeth Lemoine a rétorqué : “Il vous a désignée. Mais vous avez ensuite été élue et vous étiez la seule candidate”. Visiblement vexée, Anne Hidalgo est donc une nouvelle fois intervenue. Cette fois, la femme de Jean-Marc Germain a ajouté : “En effet, mais j’avais des concurrents à la fin. Ils ont accepté le leadership et j’ai rassemblé mon camp”.

Anne Hidalgo : “Je n’ai pas vécu un conte de fées”

Pour Anne Hidalgo, la version de son arrivée au pouvoir dépeinte par Patrick Cohen n’est pas réaliste. La maire de Paris a ainsi avoué occuper une fonction passionnante, mais exigeante. “Je n’ai pas vécu un conte de fées avant d’être élue et même désignée par les militants socialistes parisiens pour être leur candidate en 2014”, a-t-elle clarifié.

Après plusieurs minutes de débat entre le chroniqueur et son invitée, Anne-Elisabeth Lemoine a finalement décidé d’intervenir. Elle a préféré aborder l’élection à venir dans laquelle la “démocratie interne” aura un rôle important à jouer.

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