Voilà le motif principal de tromperie selon des chercheurs
12/20/2024 01:00 AM
Existe-t’il un motif principale de tromperie ? Selon les chercheurs des universités de Reichman et Rochester, il y en a bien un. Ce dernier réside dans les dynamiques de pouvoir au sein des relations amoureuses.
En effet, d’après leurs recherches, plus les personnes détiendraient une position dominante, plus elles tromperaient leur partenaire. En se sentant « plus désirables », elles auraient moins de scrupules à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Explications.
Le pouvoir, moteur de tromperie
Auteur principal de l’étude, le professeur Gurit Birnbaum, expliquait que, dans une relation amoureuse, les dynamiques de pouvoir peuvent amener le partenaire le plus puissant à penser qu’il apporte plus que son partenaire. Des figures notoires illustrent cette tendance, comme Tiger Woods, Bill Clinton ou encore Bill Gates. L’étude soulignait d’ailleurs que « la personne la plus puissante pourrait voir cela comme un signe qu'elle a plus d'options en dehors de la relation ». Pour illustrer ce déséquilibre dans les relations, la liaison entre Bill Clinton et Monica Lewinsky est ainsi fréquemment citée. L’ancien président n’avait pas hésité à tromper son épouse qui allait devenir secrétaire d’État.
Des expériences révélatrices
Pour appuyer leurs dires, les chercheurs ont mené quatre expériences sur des personnes ayant été dans des relations monogames et hétérosexuelles depuis au moins quatre mois. Ces dernières servaient à analyser les perceptions de pouvoir et leur impact sur les comportements. Ainsi, les participants étaient invités à décrire leur sentiment de puissance. Ils devaient imaginer des fantasmes avec des personnes étrangères ou encore évaluer leur désir pour des tiers après avoir collaboré avec des personnes attirantes.
Le pouvoir, un catalyseur d’opportunités de tromperie
Les résultats démontraient que le sentiment de pouvoir amplifiait l’intérêt pour d’autres partenaires, au détriment de l’engagement. « Ceux qui ont un sentiment de pouvoir plus élevé peuvent se sentir motivés à ne pas tenir compte de leur engagement envers la relation » notait le professeur Harry Reis, co-auteur de l’étude, dans le NY Post. « Cela peut agir sur les désirs d’adhésions à court terme ou d'autres partenaires potentiellement plus nouveaux si l'occasion se présente » concluait-il.