Viols de Mazan : Gisèle Pélicot ne peut s'empêcher de rire après une sortie lunaire d'un des accusés

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Le 4 octobre dernier, la cour criminelle du Vaucluse avait présenté les vidéos des agressions sexuelles subies par Gisèle Pélicot. Avant la diffusion, le président de la cour, Roger Arata, avait invité "les personnes les plus sensibles" ainsi que les mineurs présents dans la salle et son annexe à quitter les lieux.

Le Parisien rapportait que de nombreuses personnes présentes avaient fait le choix de "'regarder le viol droit dans les yeux', selon une formule de Me Antoine Camus, l'un des avocats de Gisèle Pélicot". Les accusés placés face à leurs gestes n'ont pas tous eu la même réaction, à la surprise de la septuagénaire.

Viols de Mazan : pourquoi Gisèle Pélicot a-t-elle ri ?

R. avait été le dernier à revivre les sept longues minutes au cours desquelles celui-ci a violé Gisèle Pelicot. L'enregistrement le montrait "se contorsionner" autour de la victime, "inerte et déguisée comme une poupée érotique", précisaient nos confrères. L'homme âgé de 55 avait malgré tout soutenu distinguer des "mouvements volontaires" de l'ex-cadre d'EDF.

Celui-ci avait affirmé avoir également agi en étant "terrorisé" par Dominique Pelicot. "Là, je suis en miettes ! Mais je ne peux pas montrer ma faiblesse car sinon je suis foutu, avait-il soutenu devant les images. On voit bien que je suis terrorisé, mais ça ne se voit pas !". Jugeant la démonstration de son agresseur peu convaincante, Gisèle Pelicot avait laissé échapper un rire.

Viols de Mazan : cette défense surprenante d'un autre accusé

Interrogé par Me Antoine Camus, T. avait expliqué avoir cru prendre part à "un jeu consenti entre époux". "Je respecte le couple que je suis venu voir", avait-il justifié face à Gisèle Pelicot. La vidéo dans laquelle on le voit passer à l'acte ne laisse pourtant pas planer le doute, rapportait le quotidien francilien.

On y voyait la femme de Dominique Pelicot "en gros plan, yeux bandés, cheveux en bataille sur la figure"subir une fellation qui l'empêche de respirer. A l'instar de T., d'autres accusés présents à la cour d'assise ont adopté une ligne de défense identique.

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