Un mouchoir, des mots croisés, un canif... On sait enfin ce que cachait la reine Élisabeth II dans son sac à main

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S'il y a bien une chose que la reine Élisabeth II ne quittait jamais, outre son bibi, c'est son sac à main. Il était comme greffé à son bras gauche. Elle en avait plus de 200, dit-on, mais avait ses chouchous. Le it bag royal était un sac au design carré, signé Launer, noir la plupart du temps. La fantaisie (blanc ou crème), c'était vraiment exceptionnel ! D'après Gerald Bodmer, l'homme d'affaires qui a sauvé Launer, tous les sacs conçus pour la reine, "en cuir de veau aussi doux qu'un nuage", étaient fabriqués sur-mesure. Et elle avait un modèle favori, le Traviata, "avec son design épuré, ses courtes anses, et bien sûr, le fameux logo en corde tressée argentée de Launer qui fait office de fermoir – un vrai bijou de la mode ! Qui aurait cru qu'un sac à main pouvait être aussi royalement pratique ?", s'est-il amusé auprès du magazine Hello!.

Le sac à malices d'Élisabeth II

Mais que trouvait-on dans le sac de la souveraine ? Officiellement, c'était secret. Officieusement, on dit qu'elle y rangeait... Beaucoup de choses. Soit : un mouchoir en tissu, un rouge à lèvres (possiblement un Clarins), un accroche-sac (pour éviter qu'il ne traîne par terre), ses lunettes de lecture, des pastilles à la menthe, des sucrettes (pour son café), un carnet et un stylo plume (surtout pas bille !), un petit appareil photo pour capturer les moments mémorables avec les VIP, ses jumelles (indispensables quand on était, comme elle, une férue de courses de chevaux). Mais aussi un billet de 5 ou 10 £ parfaitement repassé et destiné à la quête dominicale. Ah, et il y avait aussi un miroir de poche, un porte-monnaie et un étui à lunettes fournis avec le sac. D'après Phil Dampier, l'auteur du livre What's In The Queen's Handbag : And Other Royal Secrets, Élisabeth II y cachait aussi des friandises pour ses corgis chéris et "parfois une grille de mots croisés découpée dans un journal par un domestique au cas où elle aurait du temps à tuer". On y trouvait aussi des petites choses plus symboliques, comme des photos de famille, des porte-bonheur offerts par ses proches, une petite trousse de maquillage donnée par son mari Philip à l'occasion de leur mariage en 1947, et un couteau de poche, souvenir de ses années de scoutisme. Et un téléphone portable ? Elle ne le prenait que lorsqu'elle prenait la voiture pour se balader dans Balmoral, Windsor ou Sandringham. Elle n'en avait pas davantage besoin, "tout le monde sait comment la joindre !", avait rappelé Phil Dampier.

Jamais sans son sac à main

Son sac était "son bien le plus précieux et un outil précieux", a souligné l'expert royal. Sans lui, elle sentait "perdue" et les rares fois où elle sortait sans, c'est lorsqu'elle se trouvait "dans un environnement totalement détendu, comme à Balmoral." D'ailleurs, ce sac était aussi pour elle un véritable moyen de communication qui lui permettait d'envoyer des "signaux codés au personnel et aux invités lors des déjeuners et autres événements". Quand elle le posait sur la table, cela signifiait qu'elle souhaite partir dans les cinq minutes. Quand elle le posait sur le soit, elle indiquait, c'était pour qu'on la débarrasse discrètement d'un interlocuteur !

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