"Un livre qui vous détruit" : ce classique de la littérature américaine est le roman préféré de Julia Roberts

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Oublier tout ce qui nous entoure, se perdre au fil des pages, plonger dans un monde qui n'est pas le nôtre, s'attacher à des personnages rocambolesques... Il y a tellement de choses que l'on aime dans la lecture qu'il serait difficile de toutes les citer. Entre les polars, les romances, les récits fantastiques ou encore les histoires vraies, là encore, un grand nombre d'univers s'offrent à nous, prêts à nous accueillir et à nous accompagner. Mais lorsqu'on vient de terminer son livre, il est parfois difficile d'en trouver un nouveau, qui répondra à toutes nos attentes. Tout le monde possède dans sa bibliothèque son roman préféré. Celui que l'on peut relire, encore et encore, sans jamais se lasser. Mais qu'en est-il des célébrités ?

Julia Roberts : "Cet ouvrage vous marquera à jamais"

Dans une interview accordée à Oprah Winfrey, l'actrice Julia Roberts a dévoilé celui dont elle ne peut se passer. Il s'agit d'un classique de la littérature américaine écrit par William Faulkner : Les Palmiers sauvages. "Il s'agit sans doute de mon roman classique préféré. C'est l'un des livres les plus extraordinaires que j'aie jamais lus […] C'est une histoire d'amour si belle et si tragique, un livre qui va juste vous détruire. Cet ouvrage vous marquera à tout jamais" a confié la star de Pretty Woman, avant d'ajouter : "Le langage de Faulkner est tellement descriptif. Il peut écrire une page entière composée uniquement d'adjectifs et de deux virgules. En fait, c'est lui qui est la raison pour laquelle j'ai fini par réussir l'anglais au lycée, parce que ma ponctuation était toujours un peu... excentrique". 

Deux récits entremêlés

Mais de quoi ça parle, exactement ? "Loin de n'être que deux nouvelles arbitrairement accolées, comme, à première vue, le lecteur pourrait le croire, les deux récits entrelacés sous le titre Les palmiers sauvages présentent une unité qui aboutit à la même conclusion : l'homme, quoi qu'il fasse, ne connaîtra jamais la liberté. Au cruel duo de Charlotte et de Harry, jouets et prisonniers de leur amour, la nature répond par un duo non moins cruel entre un forçat et une femme victimes de la pluie et du vent. Il convient de voir dans Le vieux Père une sorte de transposition, de version poétique, non sans violence, de ce qui, à une première lecture, pourrait sembler n'être qu'une banale histoire d'amour coupable et malheureux. Au lecteur de choisir lequel de ces deux drames de naufrage lui semble être le plus pathétique. C'est dans leur juxtaposition qu'en apparaît toute la grandeur", dévoile le résumé.

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