Témoignage. « J'en ai assez d'être la nounou de mes petits-enfants »

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Ses filles et ses petits-enfants, elle a beau les adorer, elle ne supporte plus d’être considérée comme la nounou ! En effet, si elle accepte volontiers de rendre service à ses filles qui, pourtant, vivent loin de chez elle, elle ne peut être en permanence disponible.

Travaillant à temps plein, ayant un emploi « extrêmement exigeant », elle ne peut toujours répondre à leurs demandes. D’autant que, plus le temps passe, plus ses filles la sollicite comme nounou.

Grand-mère et non nounou

Se confiant anonymement à Abby, conseillère du NY Post, une grand-mère cherchait auprès d’elle quelques conseils. Si une de ses filles vit dans la même ville qu’elle, sa seconde fille, elle, est à deux heures de route. Acceptant volontiers de surveiller ses petits-enfants les week-end et jours de congés, elle ne peut en faire plus. En effet, à 68 ans, elle occupe un emploi « extrêmement exigeant ». Poste qu’elle a dû reprendre à 60 ans à la suite d’un changement dans l’industrie où évolue son mari dont les revenus ont été « considérablement réduits ».

Une demande irréaliste

Si elle accepte d’être nounou dès que possible, elle ne peut répondre à la toutes les demandes. Notamment à celle de sa fille vivant à deux heures de chez elle qui aimerait que sa mère soit là le dimanche soir afin de l’aider avec son bébé le matin. « Sa demande s’est transformée, pour moi, en nourrir le bébé le matin » notait-elle. « Je lui ai dit que c’était trop les jours de travail mais maintenant, elle est en colère contre moi » poursuivait-elle. Une situation qui la déprime. « Elle n’arrive pas à comprendre pourquoi cela fait trop. Mais mon travail m’oblige parfois à voyager immédiatement pour gérer un problème » concluait-elle.

Préserver sa propre santé

Dans sa réponse, Abby notait que s’occuper d’un bébé était une faveur non obligatoire, même s’il s’agissait de son propre petit-enfant. « Votre seule erreur a été d’accepter de rester un dimanche soir plutôt que de vous reposer dans votre lit pour vous préparer à la semaine de travail » analysait-elle. « A votre âge, vous devriez protéger votre santé » affirmait-elle. D’après elle, il serait intéressant d’avoir une conversation avec sa fille et, surtout, d’arrêter de culpabiliser pour son compréhensible refus.

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