Tahar Rahim angoissé ? Le mari de Leïla Bekhti a trouvé un remède imparable

https://sf2.closermag.fr/wp-content/uploads/closermag/2024/10/bestimage_00682466_000021-1.jpg

C’est un défi de taille auquel s’est frotté Tahar Rahim. A la tête d’une filmographie impressionnante, l’acteur s’est illustré dans une flopée de productions notables comme Un prophète - pour lequel il a reçu un César -, Grand Central ou Le Serpent. Rien, cependant, ne laissait présager que ce dernier incarnerait un jour Charles Aznavour au cinéma. 

Dans ce  biopic signé Grand Corps Malade et Mehdi Idir, l’histoire retrace le parcours incroyable du chanteur franco-arménien et sa quête éreintante pour accéder à la gloire, qu’il a connue sur le tard. “Quels sont mes handicaps? Ma voix, ma taille, mes gestes, mon manque de culture et d'instruction”, expliquait Charles Aznavour dans son autobiographie. C’est donc sur cette période de galère et de travail acharné que s’attarde le film, avant que le chanteur ne profite des salles à guichet fermé, des voitures de luxe et des duos avec Frank Sinatra. 

Tahar Rahim : sa préparation intensive pour incarner Charles Aznavour

D’abord frileux à l’idée d’incarner un tel monstre sacré à l’écran, Tahar Rahim s’est finalement laissé gagner par le goût du risque. Pour ce rôle pas comme les autres, l’acteur a dû se soumettre à six mois de préparation intensive, apprenant le piano et chantant six à huit heures par semaine afin d'interpréter lui-même les tubes de Charles Aznavour. 

On avait envie que tout soit réel”, insiste le comédien auprès de BFMTV. Puis d’ajouter concernant ses scènes au piano : “Je ne voulais pas qu'on coupe quand on descend sur mes mains ou qu'on remonte. Parce que moi, en tant que spectateur, c'est quelque chose que je vois. C'était technique. Il a fallu y aller comme un bourrin jusqu'à ce que ça rentre”. 

Tahar Rahim : ses rares confidences sur sa famille

A l’instar de Charles Aznavour (cinq enfants), Tahar Rahim est lui aussi à la tête d’une famille nombreuse. Le papa de quatre enfants, nés de sa relation avec Leïla Bekhti, est lui-même issu d’une grande fratrie, avec neuf frères et sœurs. Un clan qui comble l’acteur de bonheur. “C’est mon oxygène, rien n’est plus important”, confie Tahar Rahim dans les pages du Parisien. 

Devenir père a bouleversé la vie de l’acteur à bien des niveaux, notamment sur son anxiété. “Il y a quelques années encore, je me sentais parfois angoissé par l’avenir, par la peur du vide, ça a disparu avec la naissance de mon premier enfant”, assure Tahar Rahim. Puis d’ajouter : “Il n’y a plus de vide, mes enfants ont tout comblé”. 

×