Sandrine Rousseau choque Apolline de Malherbe, sur ce député qui a acheté de la drogue : « il aurait un cancer… »

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"Reviens-nous en forme". C'est ce qu'a écrit Sandrine Rousseau à Andy Kerbrat, ce député LFI surpris en train d'acheter de la drogue. Il était sur le quai de la station de métro Lamarck-Caulaincourt, dans le 18e arrondissement de Paris, aux alentours de 22h. Et tandis que la polémique enfle, la députée écologiste a renouvelé son soutien à son confrère de NFP, ce 23 octobre 2024. Elle était l'invitée d'Apolline de Malherbe, sur RMC. Et elle a estimé que bien sur, Andy Kerbrat avait "un devoir d'exemplarité". Et d'ajouter : "évidemment qu'il doit payer devant la justice, et il le fait".

Sandrine Rousseau surprend

Sandrine Rousseau a toutefois tempéré en expliquant que le député était une victime de ses addictions. Elle a en effet estimé : "C'est une maladie, l'addiction". Tout en comparant : "Il aurait un cancer, on n'aurait pas du tout le même regard".

Elle a ensuite répété : "C'est une maladie, l'addiction. Alors oui, c'est une maladie qui conduit à enfreindre la loi". "Quand on est en addictologie, on est dépendant. Et ça fait faire les plus grandes conneries. Il a fait une connerie ? Il n'y a pas de doute là-dessus, et il doit payer pour cela, il n'y a pas de doute pour ça" a-t-elle toutefois insisté.

Un scandale qui n'est pas nouveau au sein de l'Assemblée. Souvenez-vous, en janvier 2023, le député Emmanuel Pellerin avait, lui aussi, été accusé d'avoir consommé de la drogue. Il avait par la suite annoncé son retrait du groupe et du parti Renaissance.

Pas de démission, mais des soins

À son propos, Sandrine Rousseau a jugé ce mercredi : "Quand il y a eu un autre député, macroniste, (...) qui a, lui aussi, été pris en consommation de cocaïne, je n'ai pas demandé sa démission, de la même manière".

De fait, à la question Andy Kerbrat peut-il poursuivre son mandat ? Sandrine Rousseau a répondu : "Là par contre, je pense qu'il faut vraiment qu'il s'engage dans un parcours de soin".Et de soutenir : "Ce sera vraiment la ligne rouge très importante dans ma position vis à vis de lui. Ah je pense que oui, s'il rentre dans un parcours de soin, véritablement, oui". Espérons que la proposition ne sera pas naïve...

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