Rafael Nadal pas assez bien traité en France ? Son oncle balance : "Le public français s'est…"

11/19/2024 08:00 AM

Ce mardi matin, Roger Federer a dégainé une lettre émouvante sur les réseaux sociaux pour saluer celui qui fut son plus grand rival, Rafael Nadal. Alors que l’Espagne débute la phase finale de la Coupe Davis, l’icône espagnole entame également sa dernière semaine dans la peau d’un joueur professionnel. Une annonce qui réchauffe autant les cœurs qu’elle les serre à Malaga, où les émotions sont déjà à leur comble. Mais cette lettre cache-t-elle une absence lors de cet ultime événement, ou est-ce un nouveau coup de maître du Suisse pour jouer avec nos sentiments ? Peu importe, l’hommage débordant de sincérité, adressé à son éternel adversaire devenu ami, n’a laissé personne indifférent.

Rafael Nadal et Roger Federer : une vieille rivalité amicale

Avant de se laisser emporter par l’émotion, Roger Federer a pris un moment pour poser quelques vérités sur la table. Il a commencé par un constat simple : "Tu m'as battu, énormément. Plus que je n'ai réussi à te battre." Il se souvient de ces duels sur terre battue, où il avait l’impression de pénétrer dans le jardin de Rafael Nadal, un jardin où chaque échange le forçait à repousser ses limites pour simplement tenir sa place. Le respect était palpable, et la compétition, féroce.

Mais ce n’est pas tout. Le compagnon de Miroslava Vavrinec a aussi partagé un petit détail qu’il a trouvé à la fois fascinant et attachant chez son rival : "Tous ces rituels. Aligner tes bouteilles d’eau comme des soldats de plomb, arranger tes cheveux, ajuster tes sous-vêtements…" Avec un clin d’œil, il avoue : "Secretement, j'ai un peu aimé tout ça." Un petit hommage à la singularité de celui, qui a sa petite technique pour décompresser avant les matchs, ce qui, finalement, l’a aidé à apprécier encore plus le tennis. Et bien sûr, il n’a pas oublié de plaisanter sur leur première rencontre : "Ok, peut-être pas au début."

"Tu as réalisé un parcours incroyable"

Roger Federer, en évoquant son ascension au sommet du tennis, se souvient d'un moment particulier après sa première place au classement en 2004 : "Je croyais que j'étais au sommet du monde... jusqu'à ce que tu débarques à Miami dans ton maillot rouge sans manches, montrant tes biceps, et que tu me battes de manière convaincante." Federer avoue qu’à ce moment-là, il a compris que tout ce battage autour de Rafael Nadal n’était pas qu’une simple rumeur. "Ce n'était pas que du battage médiatique", lance-t-il, reconnaissant le talent exceptionnel de son rival de toujours.

Au fil des années, ce duo légendaire a partagé un voyage unique, et Federer n’a pas manqué de rendre hommage à ce parcours : "Vingt ans plus tard, Rafa, tu as réalisé un parcours incroyable. 14 Roland-Garros, c'est historique !" Puis, il revient sur un moment émouvant qu’ils ont partagé ensemble : "Cela voulait tant dire que tu sois à mes côtés, non pas comme adversaire mais comme partenaire de double." Un moment spécial qui restera à jamais gravé dans sa mémoire. Alors que Nadal poursuit sa carrière, Federer lui adresse des mots pleins de soutien : "Ton vieil ami sera toujours derrière toi." Quant à l’Open de la Coupe Davis, Nadal a laissé planer le doute sur sa participation, se concentrant peut-être sur le double, ou même choisissant de ne pas jouer du tout.

Quid des rapports entre Rafael Nadal et la France ?

À l’approche de la retraite de Rafael Nadal, son oncle et entraîneur Toni Nadal prend enfin la parole sur un sujet qu’il n’avait pas forcément abordé jusque-là : la relation de Rafa avec les Français. Dans un entretien pour Flashscore, l'Espagnol revient sur les débuts difficiles de son neveu avec le public français. "La première année, je n’ai pas ressenti d’animosité", confie-t-il, mais tout a changé au fur et à mesure que Nadal accumulait les victoires. "Les gens ne voulaient plus le voir gagner autant", admet-il. Mais au final, tout a changé : "Le public français s’est habitué au comportement de Rafa, parce que dans la vie, il ne s’agit pas seulement de gagner, mais aussi de la manière dont on gagne."

Aujourd’hui, la situation est tout autre, avec un Rafa adulé à Roland-Garros, mais il n’a pas oublié les années où le public français était plus favorable à Roger Federer. Nelson Monfort, amusé par l’évolution de son ami, commente : "Le français et l’espagnol sont deux langues qui se ressemblent, certes, mais on peut les comprendre beaucoup mieux que réussir à les parler !" Si Rafa comprend désormais parfaitement le français, il préfère encore répondre dans sa langue maternelle. Ses efforts sont appréciés, même si, parfois, il a du mal à se lâcher dans la langue de Molière !