Que devient Christophe Rippert, l'interprète de Luc, le beau gosse de Premiers baisers ?
03/05/2024 10:00
Dans les années 90, AB nous a inondés de sitcoms pour ados dont on garde encore aujourd’hui un souvenir ému. Parmi elles, Premiers baisers qui débarque sur nos petits écrans en 1991, dans le Club Dorothée. Et en tant que spin-off de Salut les musclés (chose qu’on a parfois tendance à oublier). De quoi parle cette sitcom ? De la vie amoureuse – plus que scolaire – de Justine et sa bande de potes du lycée. Son petit ami Jérôme, sa BFF Annette, mais aussi Isabelle ou encore Luc. Ah, Luc… Brun, BG à la mèche rebelle, séducteur, Luc a un rêve, celui de devenir musicien professionnel. En attendant, il vend des disques au Gigastore. Chouchou de ces dames et du public, Luc est incarné par Christophe Rippert, un charmant garçon qui a déjà 22 ans quand il rejoint cette aventure. Sa toute première expérience d’acteur. Et quasi son unique… Jouer la comédie, ce n’est pas vraiment son truc à la base. Ancien joueur de tennis (il a été classé parmi les 150 meilleurs joueurs de France), après le bac, il passe quelques semaines sur les bancs de la fac d’économie avant de se tourner vers le mannequinat. Physiquement, il a quelques arguments à faire valoir. Il n’a que quelques pubs sur son CV quand il passe un casting pour Premiers baisers et tape dans l’œil de la production.
Christophe Rippert, sept ans de sitcoms AB
Luc est d’abord en arrière-plan avant que son rôle ne s’étoffe. Christophe le jouera au final pendant sept ans ! Pas seulement dans Premiers baisers (qui s’arrête en 1995), mais aussi dans ses sitcoms dérivées, Les années fac (1995-1998) et Les années bleues (1998). Et en plus de sa carrière d’acteur, Jean-Luc Azoulay, le big boss d’AB, lui offre une opportunité en or : celui de devenir chanteur. Comme nombre de ses petits camarades de l’usine AB en fait, mais ça marche, et plutôt bien. Son premier single, Un amour de vacances, sort en 1993 et s'écoule à plus de 500 000 exemplaires. Il s’offre même une sixième place au Top 50. Trois albums et des concerts à gogo suivent avant que la hype ne s’arrête. Assez brutalement. En 1998, quelques mois après avoir arrêté son cultissime Club Dorothée, TF1 fait aussi le ménage dans ses sitcoms. Au final, seule la bande à Hélène survit (jusqu’à nos jours !). L’après AB de Christophe ? C’est une apparition dans deux épisodes de Sous le soleil en 1999 avant qu’il ne tire un trait sur sa vie de comédien – et de chanteur.
L’après-AB de Christophe Rippert
Des regrets d’avoir renoncé à la comédie ? Juste un peu. À l’époque de Premiers baisers, « on avait une vie facile, une vie dorée, reconnaît-il dans Télé-Loisirsen 2020. Peut-être que si j'avais eu un rôle à défendre au cinéma, j’aurais relevé le challenge. Mais on m'a fermé les portes, le cinéma n'était pas prêt à accueillir des gens des séries ou des télé-crochets. C'est pas grave, c'est la vie. Étant donné que j'aime aller vers ce que je ne connais pas, j'ai arrêté. Je m'en foutais de disparaître. » Christophe Rippert retourne d’abord à ses premières amours, le tennis. « J'ai monté un club d'entrainement, j'ai coaché des jeunes », confie-t-il à l’hebdo. Et en 2002, il opte pour une reconversion professionnelle assez étonnante. Il lance Happyend, « une agence de création digitale avec laquelle j'ai d'abord fait de la production de contenus pour des marques de luxe, Dior par exemple, poursuit-il. De fil en aiguille, j'ai adossé un côté digital à mon activité. J'invente des objets communicants : plateformes, films, sites internet, applications, etc. Puis, avec l'argent de l'agence, j'ai monté une start-up, HERAW (en 2014, ndlr). » On notera aussi une tentative de comeback musical en 2012 avec un nouvel album (en anglais), Free. Passé totalement inaperçu. Et sa vie privée alors ? Sur le sujet, il est plutôt discret – et globalement, il est peu présent sur les réseaux sociaux. En 2020, Christophe expliquait être en couple avec une certaine Maëlle depuis plusieurs années et ne pas avoir d’enfant. Et « je n'ai pas du tout l'intention de fonder une famille », disait-il. À lire aussi :
