"Quand j'ai su après sa mort…" : ce côté sombre de Johnny Hallyday qui a brisé Laura Smet

12/09/2024 04:45 AM

Laura Smet garde de tendres souvenirs de son enfance avec son père."J'étais un week-end sur deux chez lui, avenue Molitor, et un mois d'été à Saint-Tropez, dans cette maison géniale que j'adorais, La Lorada, se souvient l'actrice dans une interview accordée à Paris Match. Peu importe ce qui se passait autour de lui, à 16 heures, on était tous les deux dans la salle de cinéma."

Johnny Hallyday mettait un peu d'honneur à cultiver la culture cinématographique de sa fille. "Il m'a montré tous les westerns qu'il aimait, alors qu'il ne m'a jamais vraiment parlé de musique, s'étonne la comédienne. A Saint-Tropez, son rituel était aussi de m'emmener prendre une glace sur le port", à bord de sa Harley Davidson.

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Laura Smet ignorait tout d'un côté sombre de son père, "ultradépensier et flambeur". L'interprète de Que je t'aime s'était par exemple bien gardé de lui expliquer pourquoi, criblé de dettes, il avait dû se séparer de La Lorada au début des années 2000. La fille de Nathalie Baye avait alors ressenti une profonde blessure, n'ayant pu y dire au revoir à ses deux chiens.

A la mort de son père, elle comprendra la vérité. "Il avait toujours vécu à crédit, explique-t-elle. Ça m'a fait beaucoup de peine pour lui."Johnny Hallyday avait néanmoins réussi à se faire plaisir jusqu'au bout : "Quelques mois avant son décès, j'étais chez lui à Los Angeles, il me dit : 'Je pars faire une course'. Et il est revenu avec une Maserati"."Ce décalage avec le monde réel, c'était sa manière d'être une star tout en restant enfant", justifie la grande-soeur de Jade et Joy.

Laura Smet : Johnny Hallyday "était quelqu'un de mélancolique"

S'il écumait inlassablement les salles de concert à la rencontre de ses fans, le Taulier ressentait aussi un fort besoin de solitude. "Il avait besoin de monde autour de lui", nuance sa première fille, dépeignant à nos confrères "quelqu'un de mélancolique".

L'actrice poursuit : "Je l'ai vu s'ennuyer à ses propres anniversaires. Il n'en pouvait plus des gâteaux en forme de guitares et des 200 personnes autour". Selon elle, le chanteur en "avait besoin en même temps" pour ne pas se retrouver seul avec lui-même et se laisser gagner par la peur.