Procès de Pierre Palmade : ce tacle de l'avocat des victimes qui rappelle étrangement Stéphane Plaza et Gérard Depardieu
11/21/2024 04:26 PM
Le 10 février 2023, alors qu’il prenait le volant sous l’emprise de stupéfiants, Pierre Palmade a provoqué un grave accident de voiture en Seine-et-Marne. Une jeune femme impliquée dans la collision a perdu son bébé alors qu’elle était enceinte de six mois et demi au moment du drame.
Ce 20 novembre, plus d’un an après les faits, s’est déroulé le procès du comédien devant le tribunal correctionnel de Melun. Accusé de "blessures involontaires" pour avoir provoqué un accident sous l'emprise de stupéfiants, il a été reconnu coupable et condamné à une peine de cinq ans de prison, dont deux ferme.
Procès de Pierre Palmade : l’avocat des victimes reconnaît à l’humoriste une “forme de dignité”
Une sentence qui en a étonné plus d’un, alors que certains s’attendaient à l’alternative du bracelet électronique et que d’autres ont estimé le verdict trop clément. En attendant, Pierre Palmade devrait bel et bien être incarcéré. “Vous serez très prochainement convoqué par le procureur de Bordeaux qui fixera avec vous la date et l’établissement pénitentiaire dans lequel vous exécuterez deux ans d’emprisonnement”, lui a indiqué le président du tribunal correctionnel de Melun après l’annonce du verdict.
Ce jeudi 21 novembre, Me Mourad Battikh, avocat des parties civiles, était reçu au micro de RTL pour s’exprimer sur l’issue du procès. “C’est un monsieur qui est venu, qui a dû subir mes questions, qui a dû subir l’audience, donc c’était très compliqué, je pense, pour lui”, indique le magistrat à propos de Pierre Palmade. “Il a assumé ?”, le relance Yves Calvi. “Il faut le dire, il a eu une certaine forme de dignité”, reconnaît Me Mourad Battikh. “Il a présenté ses excuses à la famille, il a répondu à toutes les questions, il ne s’est pas défait, il ne s’est pas démobilisé”.
Procès de Pierre Palmade : l’humoriste “présent, là où d’autres…”
A ce moment-là, l’avocat a évoqué le cas d’autres jugés ayant manqué leur procès, sans citer de noms pour autant. “Il a été présent, là où d’autres sont absents à leur propre audience, prétextant des raisons médicales ou autres. Lui, il est venu, il a affronté, c’était pas facile”, poursuit Me Mourad Battikh.
Un tacle dont les cibles demeurent anonymes, mais qui rappelle inévitablement le cas de Stéphane Plaza, jugé pour “violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin”, qui avait été absent lors de son audience le 28 août dernier pour raison de “santé mentale”. Même refrain pour Gérard Depardieu, mis en examen pour viol et visé par de nombreuses plaintes pour violences sexuelles, qui ne s’était pas présenté à son audience du 28 octobre à cause de “son état de santé”.