Procès de Joël Le Scouarnec : ce lapsus très gênant d'un proche d'une victime choque dans Quotidien

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Aucun procès de pédocriminalité n’avait connu une telle ampleur en France. Le procès Joël Le Scouarnec a débuté il y a quelques jours. Le chirurgien est visé par plusieurs centaines de plaintes, 299 au total, pour viols et agressions sexuelles.

Jeudi 13 mars, deux grands-parents, Roland et Mauricette ainsi que leur avocat étaient présents sur le plateau de Quotidien, pour défendre la mémoire de leur petit-fils, victime présumée du chirurgien. En 2021, Mathis s’est donné la mort, alors qu’il n’avait que 21 ans.

Les grands-parents d’une victime de Joël Le Scouarnec perdent leurs mots

L’atrocité des faits reprochés à Joël Le Scouarnec n’est pas simple à décrire. Alors qu’il reçoit les grands-parents d’une victime, Yann Barthès tente de résumer l’affaire : “Ce soir nous parlons d'une affaire sur laquelle il est difficile de mettre des mots. Nous parlons d'un ancien chirurgien de 74 ans, sans doute le pire prédateur sexuel français”, commence t-il. Il énonce ensuite les motifs des accusations : viols, agressions sexuelles, alors que les victimes présumées étaient sous anesthésie, sans compter le journal intime dans lequel le chirurgien notait scrupuleusement ses actes et les procédés.

Alors qu’attendent Roland et Mauricette de ce procès ? Face à la question de Yann Barthès, Roland perd ses mots : “Ce qu'on attend principalement, c'est que la justice soit faite, qu'il soit reconnu vraiment comme une victime… euh pardon ! Non, comme coupable.” Yann Barthès est alors interloqué et confirme “Non comme un coupable”. Roland se reprend alors : “Que lui soit reconnu comme un coupable et que mon petit-fils soit vraiment reconnu comme une victime.

“Qu’il sorte dans un cercueil”

À son tour, Mauricette prend la parole. L’émotion se fait sentir dans sa voix. Si son ton est bas, ses propos n’en sont pas moins tranchants et remplis d’amertume : “Surtout qu'il ne sorte plus de prison, qu'il sorte dans un cercueil. Et ce n'est pas normal, il aura 20 ans alors qu'il a violé trois... plus de 300 victimes”.

Au moment de parler, l’avocate rappelle que de nouvelles victimes présumées continuent d’être découvertes et que, malheureusement aujourd’hui, certains faits sont proscrits, car ils remontent à trop longtemps. Cependant elle désire une chose : “Aujourd'hui, ce que nous souhaitons, c'est qu'une justice soit réellement faite, mais avec des textes qui soient adaptés”.

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