« Premier arabe… coup de casque » : la sentence est tombée pour le rugbyman Melvyn Jaminet, auteur d'une vidéo raciste

La vidéo avait été un premier coup de massue pour le rugby français. Avant la mise en examen de Oscar Jegou et Hugo Auradou pour viol aggravé en Argentine, une autre affaire avait en effet secoué le monde du ballon oval. Dans la nuit du 6 au 7 juillet, le membre du XV de France Melvyn Jaminet publiait sur son compte Instagram une story choc.« Ma daronne qui me demande si j'ai fait la fête. Je te jure le premier Arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque », lâchait le rugbyman dans la rue en pleine nuit. La vidéo avait rapidement été supprimée. Mais trop tardivement pour qu’Internet ne la relaye pas.

Des propos « inacceptables » pour la fédération

Rapidement, la Fédération française de rugby avait annoncé se désolidariser à 100% de son joueur. Tout comme son club de Toulon.« De tels propos sont totalement inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre sport. En conséquence, Melvyn Jaminet a été mis à l'écart avec effet immédiat. Une enquête interne est en cours pour faire toute la lumière sur la tenue de ces propos d'une extrême gravité et prendre les mesures appropriées », écrivait la FFR dans un communiqué juste après les faits.

Melvyn Jaminet : plusieurs mois d’absence et une lourde amende

Mais ce 26 juillet, la Fédération a annoncé que le Conseil de discipline avait rendu son jugement. Et il est très lourd pour le rugbyman. Ce dernier sera absent des terrains pendant 34 semaines, soit environ 8 mois. Il devra également payer une amende de 30 000 euros. La FFR estime qu’avec ses actions, Melvyn Jaminet porte atteinte « à l’intérêt supérieur du rugby ».

Voici le communiqué de la FFR au sujet de Melvyn #Jaminet :34 semaines de suspension qui seront allégées grâce à 8 semaines de travaux d'intérêt général qu'il effectuera au bénéfice de @FranceRugbypic.twitter.com/KWWuf7a46L

— Tanguy – Rugby Prime (@tanguyscigala) July 26, 2024

À noter que des travaux d’intérêt pourront remplacer huit des trente-quatre semaines de suspension, détaille l’instance. « Ces dernières consistent à réaliser : 6 actions de prévention portant sur les dangers liés à l'alcool et les réseaux sociaux.Et 6 actions de promotion des valeurs du sport portant sur la lutte contre les discriminations ». Une sanction lourde pour Melvyn Jaminet, qui dispose de sept jours pour faire appel de cette décision.

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