
"On est en guerre" : Gilles Verdez soutient (toujours) Jean-Luc Mélenchon et Cyril Hanouna veut lui faire payer

03/15/2025 09:55 AM
Des affiches qui ont fait beaucoup de bruit. Il y a quelques jours, La France Insoumise publiait une campagne (très) équivoque. Sur de grosses affiches, ont voyait les visages de plusieurs personnalités télévisuelles, notamment Pascal Praud ou Cyril Hanouna. Dessus, ce dernier apparaissait en noir et blanc, les sourcils froncés et l'air peu sympathique. Par dessus, on pourrait lire le message : "Manifestations contre l’extrême droite ses idées… et ses relais !"
Jugée "clairement antisémite" par la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), l'affiche concernant Cyril Hanouna a vite été retirée par LFI. Mais le mal était fait. Invoquant l'"atteinte à l’image" et disant réfléchir à "d’autres actions liées à l’antisémitisme", l'avocat du présentateur de TPMP a indiqué être en train de préparer des "actions judiciaires". Précisant : "C’est un photomontage. On a accentué ses traits pour le faire ressembler à quoi ou à qui".
Cyril Hanouna : "Ils veulent nous tuer"
De son côté, Jean-Luc Mélenchon dément tout message antisémite. "Par pitié lâchez-nous,occupez-vous de ce qu’on raconte vraiment" a clamé le fondateur de LFI sur France Inter. Avant de poursuivre : "nous n’avons rien à voir avec le racisme". Auprès de Léa Salamé, il accuse ensuite les médias. Selon lui, ce sont eux qui relaient "la propagande des réseaux d’extrême droite". Ces derniers "pavoisent parce qu’ils obtiennent qu’une fois de plus nous soyons mis en cause".
Soutien du parti d'extrême gauche et de sa figure de proue depuis des années, Gilles Verdez a été pointé par Cyril Hanouna. Vendredi 14 mars, dans son talk show désormais diffusé sur Youtube, il a déclaré à propos du chroniqueur : "On est d’accord LFI, on est en guerre contre eux. Ils veulent nous tuer, ils veulent me tuer et on a un mec ici qui soutient LFI. Ça me pose un problème."
Gilles Verdez devant un "cas de conscience"
Dans TPMP, le trublion du PAF ne rigolait plus du tout. "Tu ne peux pas soutenir des mecs qui veulent tuer celui qui est non seulement ton patron, mais en plus ton pote. Ou il vous faut une psychanalyse ou alors vous n’êtes pas clair", a-t-il estimé.
Gilles Verdez a affirmé se trouver devant un "cas de conscience" mais a réaffirmé ses convictions. "Je vote pour qui je veux. En France, c’est un vote démocratique et j’ai l’honnêteté de dire que parfois j’ai voté pour eux, pas toujours", a-t-il défendu.