Nicolas Sarkozy condamné : cette sanction qui pend au nez de l'époux de Carla Bruni, le cas Gérard Depardieu cité

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Le mercredi 18 décembre 2024, Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire Paul Bismuth. Une première pour un chef d’Etat français qui aurait pour conséquences la perte de son titre de Grand-Croix de la Légion d’honneur.

En effet, dans l’article R91 du code de la Légion, il est stipulé qu’une personnalité serait exclue automatiquement pour celles “condamnées pour crime (et) celles condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un an”.Nicolas Sarkozy est condamné à un an de prison ferme, qu’il doit effectuer sous bracelet électronique. 

Nicolas Sarkozy va-t-il perdre sa Légion d'honneur ?

Déjà en 2023, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak avait demandé à ce que la procédure soit enclenchée à l’encontre de Gérard Depardieu, suite à ses propos dans le numéro de Complément d’enquête.

Mais à ce jour, ni Gérard Depardieu ni Nicolas Sarkozy n’ont perdu cette reconnaissance. Mais voilà que 135 parlementaires ainsi que des personnalités artistiques, à l’image de Muriel Robin, ont signé une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron et publiée dans Libération pour le retrait de la Légion d’honneur données à Gérard Depardieu mais aussi à Joël Guerriau, à Patrick Poivre d’Arvor et à Jean-Vincent Placé. 

Des personnalités signent une tribune

Tous sont la cible de scandales sexuels. Indiquant que la Légion d'honneur "symbolise l’engagement, le mérite et le dévouement envers la France", ces personnalités estiment que le maintien de décorations attribuées à des personnes "envoie un message dévastateur à la société et est une humiliation pour les plaignantes".

Alors, la réponse est simple selon ces signataires : "Cette absence de réaction ajoute une violence institutionnelle aux violences déjà subies par les plaignantes. Elle fragilise le lien de confiance entre les citoyen·nes et leurs institutions". Il est alors important de préserver "la crédibilité de nos institutions et de la justice. Une suspension des ordres, le temps que la justice fasse son travail, ne contreviendrait en rien à la présomption d’innocence”.

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