Nicolas Bedos jugé pour agressions sexuelles : sa condamnation est tombée, prison ferme pour le réalisateur

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Un an de prison ferme, dont 6 mois avec sursis et une obligation de soins. C'est la condamnation de l'acteur et réalisateur Nicolas Bedos, ce mardi 22 octobre 2024, par le tribunal correctionnel de Paris pour agressions sexuelles. Nicolas Bedos était également jugé pour des faits d'harcèlement sexuel.

Au cours de l'audience, Nicolas Bedos avait réfuté le fait qu'on dise qu'il soit"un agresseur sexuel" mais avait reconnu des problèmes d'alcool et "une amabilité lourde" en cas d'ivresse. "J’aimerais sincèrement me souvenir de ce qui s’est passé." avait déclaré Nicolas Bedos. "Je ne suis pas un agresseur."soutient-il avant de dire qu’il avait "tout perdu" dans cette "histoire."

Des témoignages glaçants

Trois femmes, entre 2018 et 2023, ont porté plainte contre Nicolas Bedos. En juin 2023, lors d'une soirée en boîte de nuit à Paris, la première plaignante accuse le réalisateur de s'être dirigé vers elle, avant de tendre la main droite au niveau de son sexe, par-dessus son jean. "J'ai vu qui était cet homme, ses yeux m'ont fait peur." avait-elle expliqué au tribunal, les larmes aux yeux.

Une serveuse dans un bar parisien a expliqué que Nicolas Bedos l'avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou en mai 2023, complètement ivre. Le dernier fait reproché est de l'harcèlement sexuel et remonte à 2018. Le réalisateur aurait touché le ventre d'une jeune femme et lui aurait demandé de l'embrasser. Il l'aurait ensuite suivi lorsque cette dernière se rendait aux toilettes, encore sous l'emprise d'alcool.

La réponse de Nicolas Bedos face aux accusations

Face à ces témoignages, Nicolas Bedos ne reconnaît pas les faits. "Je ne me souviens de rien, c'est un black-out."a déclaré le prévenu à de nombreuses reprises, tout en niant avoir eu des comportements déplacés. L'avocate de la défense a demandé au tribunal de ne pas reconnaître l'agression et le harcèlement. "Un bisou dans le cou, c'est désagréable, mais ce n'est pas une agression sexuelle." a ainsi déclaré Me Julia Minkowski.

Pour autant, le procureur n'a pas été convaincu par la défense du réalisateur français. "Est-ce qu'on peut se méprendre ? Non, il n'y a aucune ambiguïté." a souligné le procureur, en évoquant "des comportements répétitifs inquiétants." 

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