"Morts dans les mains sans la tête…" : récit glaçant au micro de Cyril Hanouna sur Europe 1, le plateau pétrifié

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C'est un fait divers qui a ulcéré Cyril Hanouna. Ce lundi 16 septembre sur les ondes d'Europe 1, l'animateur recevait Adrien, l'un des hommes agressé dans le Nord. Dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 septembre, trois chasseurs et un petit garçon de 3 ans ont été pris à partie par "une soixantaine de migrants", selon France 3. Dans le marais de Tardinghen en pleine nuit, ils ont cru qu'ils allaient mourir.

Selon Europe 1, "ces trois chasseurs avaient averti les forces de l'ordre de la tentative de traversée de la Manche de ces exilés et ont donc subi les représailles de ces derniers". Les hommes se trouvaient dans une hutte dans l'attente de proies. "On a vu énormément de personnes arriver", a raconté Adrien à Cyril Hanouna. Encore très choqué, il s'est souvenu en détails de cette nuit.

Selon lui, les hommes étaient particulièrement agressifs, notamment avec les animaux qui se trouvaient non loin de là. "Ils ont arraché la tête d'un canard. Le long de la mare, on met des canards qui appellent des canards au loin. (...) Ils ont pris les canards dans les cages, ils leur ont arraché la tête. C'était une image horrible", s'est-il souvenu en direct sur Europe 1. Un témoignage qui a choqué Cyril Hanouna et son équipe.

Cyril Hanouna : "des machettes, des haches"

Rapidement, selon Adrien, les hommes ont découvert leur présence. "Ils ont commencé à se ruer sur nous, on les a vu arriver tout criant, avec les canards morts dans les mains sans la tête, a-t-il ajouté. Ils les tenaient par le cou, il n'y avait plus de tête. Ils ont couru sur nous avec des barres de fer. (...) Ils avaient des machettes, des haches. Ils essayaient de nous attaquer. (...) C'était horrible. C'était des cris, des insultes en anglais." 

Après avoir mis l'enfant de trois ans à l'abri, il a contacté les gendarmes qui étaient en route vers leur position. Ils les ont ensuite escorté. A la radio, Adrien a expliqué être traumatisé et avoir dû se rendre plusieurs fois à l'hôpital. "Franchement, on a beau avoir des armes, on était tous pétrifiés, choqués. Dans nos têtes, on sait très bien qu’on ne va pas faire feu sur un humain, a-t-il assuré. Plus jamais de ma vie, je ne retournerai ici."

"Les migrants s'en prennent à nous"

Un témoignage qui a glacé le plateau d'On marche sur la tête et notamment Cyril Hanouna. Mais aussi le président de la fédération nationale des chasseurs. "Je suis fier de mes chasseurs. Ils doivent faire face à des migrants très violents qui explosent leurs voitures, saccagent les huttes et décapitent leurs canards. Ils subissent une énorme pression et heureusement ne surréagissent pas, alors qu'ils ont une arme dans la main", a réagi Willy Schraen auprès de France 3.

Selon lui, les chasseurs ont un rôle à jouer avec les exilés. "Lorsque nous voyons des femmes, des enfants, des bébés, qu'on envoie à l'abattoir dans ces zodiacs, c'est notre rôle d'avertir les forces de l'ordre, a-t-il ajouté. Forcément lorsqu'on les empêche de prendre le large les migrants s'en prennent à nous. Depuis cet été nous avons connu une dizaine de situations similaires entre Calais et le Touquet, sur le domaine maritime public ."

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