Mort de Matthew Perry : tout s'intensifie dans l'enquête, l'un de ses médecins plaide coupable

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Le 28 octobre 2023, lorsque les fans de Friends se sont réveillés, ils ont eu l'impression d'avoir vécu un mauvais rêve. A la TV, à la radio, sur leur téléphone... Partout était indiqué que le corps de Matthew Perry avait été retrouvé mort dans le jacuzzi de sa villa de Los Angeles dans des circonstances troublantes. Chandler, la star de leur enfance était morte. Une terrible nouvelle d'autant que l'acteur n'avait que 54 ans.Depuis, l'enquête se poursuit pour tenter de déterminer les causes exactes de sa mort. Ainsi, ce 2 octobre, cinq suspects impliqués dans le décès de l'acteur ont été appelés à se prononcer devant un tribunal de Californie. Retournement de situation lorsque l'un d'eux a plaidé "coupable". Celui-ci se prénomme Mark Chavez et pratiquait à Los Angeles. Âgé de 54 ans, il a reconnu avoir illégalement contribué à fournir de la kétamine à l'ex de Julia Roberts. Interdit de pratiquer la médecine, ce professionnel évite ainsi un procès mais... risque jusqu'à dix ans de prison.

Mort de Matthew Perry : cette substance qu'il prenait régulièrement pour soigner sa dépression

Dans son autobiographie intitulé Friends, mes amours et cette chose terrible parue en 2022 chez Michel Lafon, Matthew Perry a longuement évoqué ses addictions à l'alcool, aux médicaments.... Ainsi, il prenait de la kétamine de manière supervisée dans le cadre de sessions de thérapie contre la dépression. Un anesthésiant légal parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes.Enfin, d'après l'enquête, Mark Chavez ne serait pas le seul médecin mis en cause. La justice s'intéresse également de près à Salvador Plasencia. Le praticien aurait tenu un rôle bien plus important pour nourrir l'addiction de M. Perry selon les rapports dévoilés par nos confrères du Monde. C'est lui qui aurait, ainsi, organisé "l'exploitation" de l'acteur malade. Selon le parquet, après la mort du comédien, celui-ci aurait "falsifié des dossiers médicaux" pour tenter de légitimer son action. S'il nie les faits, il risque tout de même jusqu'à 120 ans de prison. La décision sera rendue en mars 2025.

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