Mohamed Al-Fayed accusé de viols : cet étrange timing avec la mort de Lady Diana pointé par une accusatrice

https://sf1.closermag.fr/wp-content/uploads/closermag/2024/09/bestimage_00116014_0000061.jpg

C’est une révélation qui a provoqué un séisme en Grande-Bretagne. Le 19 septembre dernier, la BBC a diffusé une enquête à charge contre Mohammed Al-Fayed. Dans celle-ci, ce sont une vingtaine de femmes qui accusent le défunt homme d’affaire égyptien, père du dernier amant de Lady Diana, d’agression sexuelles. Des faits qui auraient été commis entre la fin des années 80 et le début des années 2000. Dans les colonnes du Parisien ce jeudi 26 septembre, Kristina Svensson, ancienne assistante personnelle de Mohamed Al-Fayed, a pris la parole. Elle a notamment évoqué un étrange timing avec la mort de la princesse.  

Kristina Svensson se souvient avoir été fortement touchée par la mort de Diana, comme beaucoup de monde. Dans la voiture se trouvait également Dodi Al-Fayed, le fils de Mohamed Al Fayed. L’accident a eu lieu en août 1997 sur le pont de l’Alma.En tant qu’assistante, je devais gérer la gestion des informations entre l’Angleterre et la France, échanger avec les avocats, répondre aux journalistes”, s’est souvenue l’ancienne assistante avant de poursuivre :  “C’était à la fois une opportunité et un honneur”. Pour elle, ce tragique accident a beaucoup joué dans son recrutement, notamment puisque son physique avait été évoqué durant l’entretien.

Kristina Svensson : “c’était très étrange”

Kristina Svensson évoque ensuite ses débuts en tant qu'assistante de direction de Mohamed Al-Fayed. “Officiellement, j’étais rattachée au service communication. Mon bureau se trouvait dans ce qu’on appelle “la présidence”, là où étaient installés les services dédiés à M. Al-Fayed, à gauche en entrant dans le Ritz”, explique-t-elle d’abord. Toutefois, elle se souvient ne pas avoir croisé Mohamed Al-Fayed pendant ses deux premiers mois. Pensant qu’il était en vacances, Kristina Svensson a été envoyée à Londres pour trois. A son arrivée, elle a été très surprise par l'accueil glacial qui lui a été réservé. 

C’est la première fois que Kristina Svensson voit physiquement Mohamed Al-Fayed.“Il m’a seulement demandé d’où je venais. Il s’est levé de son bureau, a fait le tour en me regardant. Il m’a ordonné de me mettre debout. Ça a duré un petit quart d’heure”, a-t-elle expliqué. Un moment qu’elle a qualifié de “très superficiel”, précisant par la suite : “Avec le recul, je me dis qu’il était comme un léopard dans un arbre. Il regarde passer les antilopes et se demande quelle est la plus faible avant d’attaquer”. Selon les propos de Kristina Svensson, cet entretien n’avait qu’un seul but précis : scruter son physique.  

Kristina Svensson : cette visite qui l’a beaucoup chamboulée

Kristina Svensson confie ensuite avoir dû passer une visite médicale. Comme cela se déroulait en France, elle n’a pas été surprise. Toutefois, elle n’a aucun souvenir de cette journée. “Je ne me souviens que du couloir et de la porte. Après, ça a été un black-out total”, confie-t-elle, précisant avoir eu des réponses à ses questions seulement 25 ans plus tard. Comme elle, de nombreuses femmes qui ont côtoyé Mohamed Al-Fayed avaient eu des trous de mémoire. Kristina Svensson ne sait pas si elle a été droguée mais elle déclare avoir gardé un agenda de cette époque. Les pages correspondant à cette visite ont été arrachées. “Alors que ce n’est pas mon genre d’avoir fait ça”, assure-t-elle.

Quelques semaines plus tard, Kristina Svensson se retrouve face à Mohamed Al-Fayed, venu en France avec deux assistantes. Elle se souvient avoir été frappée par la maigreur de l’une d’entre elles, dont les larmes n'arrêtaient pas de couler, pensant tout simplement qu’elle avait vécu un drame personnel. Alors qu’elle attendait dans un bureau, Mohamed Al-Fayed est arrivé. Il s’est approché pour me faire la bise. Puis il a glissé sa bouche vers la mienne, et a mis sa langue”, a-t-elle affirmé. Une agression qui, selon les propos de Kristina Svensson, n’était pas la dernière puisque les faits se sont reproduits par la suite.

×