"Ma première surprise…" : pointée du doigt après son débat, Apolline de Malherbe s'explique

Apolline de Malherbe est une journaliste qui ne se laisse pas faire. On se souvient notamment de sa prise de tête en direct avec Gérald Darmanin. A seulement quelques jours du second vote pour les élections législatives, Apolline de Malherbe enchaîne les interviews avec les personnalités politiques. Ce mercredi 3 juillet, dans l'émission Face à BFM, c'est Marine Tondelier qui est venue répondre aux questions de la journaliste. Apolline de Malherbe a notamment évoqué la chanson 'No Pasarán' ", un morceau signé d'une vingtaine de rappeurs mais a aussi mentionné un message reçu par Rachida Dati. L'interview de Marine Tondelier a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux et c'est dans les colonnes de Puremedias que Apolline de Malherbe a souhaité répondre. "Ma première surprise est que l'on puisse être davantage choqué par le fait de lire un texto de Rachida Dati, que par les propos immondes, sexistes, ultra violents, complotistes et homophobes des rappeurs ", a-t-elle d'abord fait savoir. Concernant son franc parler, la journaliste se défend en affirmant simplement : "Pour le reste, j'ai toujours été quelqu'un d'hyper transparent et direct : le direct, c'est justement cela. Je raconte tout, et mes auditeurs le savent bien".

Apolline de Malherbe : une journaliste qui ne mâche pas ses mots

En devenant journaliste, Apolline de Malherbe a opté pour la transparence. Lorsqu'elle anime ses émissions, elle n'hésite pas à faire parler ses invités. "Pendant mes émissions, je reçois souvent des messages de politiques, d'anciens ministres, d'élus de droite, de gauche, du centre ", a-t-elle expliqué avant d'évoquer son interview avec Jordan Bardella. "J'ai d'ailleurs relayé la question d'un attaché parlementaire PS sur les droits des parents gays", a-t-elle lancé avant de poursuivre : "C'est sourcé, c'est fait en toute transparence, et je permets en toute liberté aux politiques de répondre". Apolline de Malherbe n'a pas l'intention de changer sa manière de travailler, que ça plaise ou non. "L'interview est un exercice de grande liberté et de réactivité. C'est ce qui me plaît. Et je respecte infiniment la liberté de mes interlocuteurs ", a-t-elle déclaré. Pour rappel, elle se trouvait face à Marine Tondelier lorsqu'elle a reçu un message de la part de Rachida Dati. "Je reçois à l'instant un message de Rachida Dati, qui écoute visiblement cette émission, et qui dit : "à une autre époque, les féministes de gauche avaient poursuivi et fait condamner Orelsan considéré de droite", déclare la journaliste. De quoi faire réagir Marine Tondelier : " Elle a eu le temps d'écouter, de télécharger, d'écouter, de refaire le replay", a-t-elle ironisé.

Apolline de Malherbe et Marine Tondelier : une interview tendue

L'interview entre Marine Tondelier et Apolline de Malherbe a beaucoup fait parler, notamment puisque celle-ci était assez tendue. Avant de recevoir un message de la part de Rachida Dati, la journaliste a souhaité revenir sur les paroles de la chanson No pasaran. Dans celle-ci, on peut notamment entendre : "Mais tout c'que j'sais, c'est qu'on vote pas Marine et baise la mère à Bardella". Des paroles qui ont profondément choqué Apolline de Malherbe et elle a demandé son avis à son invitée. "Ce n'est pas moi qui ait écrit ce clip et ce n'est pas moi non plus qui ait demandé de le faire", a commencé Marine Tondelier. Marine Tondelier poursuit son explication en affirmant : "Les codes du rap sont comme ça, c'est violent pour les femmes, sur plein de sujets. C'est la culture du rap qui est comme ça". De quoi faire réagir la journaliste qui demande : "C'est la culture du rap ? On peut le dire du coup ?". De son côté, Marine Tondelier assure que le véritable problème n'est pas la chanson avant de se défendre : "Je vous dis que ce sont deux sujets différents : les codes du rap, on en pense ce qu'on veut.En tant que féministe, il y a des morceaux que je préfère ne pas écouter", poursuit-elle avant d'ajouter : "mais ce que je vous dis, c'est que le vrai problème politique est en priorité ce que disent les candidat(e)s". Coupée par Apolline de Malherbe, Marine Tondelier affirme ensuite : "Est-ce que vous allez me laisser terminer la phrase ?".

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