Léon Marchand : "En dehors de...", ce détail sur le nageur qui chiffonne Alain Bernard

C’est un athlète que les Français ne sont pas prêts d’oublier. Durant les Jeux Olympiques de Paris 2024, Léon Marchand a enchaîné les victoires. Le jeune homme a enchaîné les victoires dans sa discipline, la natation, pour le plus grand bonheur des Français. Ce mardi 8 octobre, Alain Bernard était l’invité de l'émission Chez Jordan. L’occasion pour lui de revenir sur les prouesses du jeune homme mais aussi de répondre à quelques rumeurs. “Il y aurait quelque chose qui vous a gêné dans les victoire de Léon Marchand”, débute le journaliste qui demande ensuite :  “Est-ce que c’est vrai et surtout, qu’est-ce que c’est ?” .

Alain Benard réagit immédiatement : “Alors rumeur, c’est un mot un peu lourd… C’est pas vraiment une gêne”. L’athlète apporte ensuite des précisions sur ce qu’il a voulu dire. “Le parcours de Léon est exemplaire. J’ai énormément de respect pour lui et beaucoup de fierté”, a-t-il assuré avant de toutefois regretter :  “Mais il s'entraîne Outre-Atlantique, aux Etats-Unis, donc en dehors de la France alors qu’il a un cursus au sein du pays”. Léon Marchand est originaire de Toulouse mais c’est aux Etats-Unis qu’il s'entraîne au quotidien. 

Alain Bernard : “Il y a un vrai sujet…”

Alain Bernard salue le parcours de Léon Marchand mais il confie toutefois ne pas vraiment comprendre son choix de s’expatrier pour la natation. Il y a un vrai sujet en France sur l'aménagement horaire post-baccalauréat pour nos sportifs et sportives”, a-t-il rappelé avant d’évoquer sa propre expérience. “Moi j’ai fait le choix de mettre mes études entre parenthèses. Ça fait 21 ans que je suis en année sabbatique”, s’est-il amusé. S’il comprend que Léon Marchand puisse ne pas s'entraîner dans son pays natal, Alain Bernard rappelle que c’est important d’avoir une pensée pour les sportifs qui galèrent au quotidien. 

Alain Bernard voulait prendre une année sabbatique… qui s’est transformée en 21 ans. J’ai jamais repris mes études parce que c’est compliqué de s'entraîner 25 à 30 heures par semaine et suivre un cursus”, a-t-il confié. S’il n’a aucun regret concernant ses choix de carrière, le nageur précise que la décision de Léon Marchand assure son avenir. Il ajoute également le fait que, comme pour les autres sportifs, il y a un moment où tout peut s’arrêter. Tôt ou tard, on arrête le sport et il y a une vie après qui est très longue”, a-t-il conclu.

Alain Bernard : “Le bémol, c’est que…”

Ce n’est pas la première fois que Alain Bernard fait ce genre de confidences. Dans les colonnes du JDD le 4 août dernier, il avait déploré le fait que Léon Marchand s'entraîne à l’étranger. "Il vient d’une famille très sportive, et son club formateur, Les Dauphins du Toec à Toulouse, est très structuré”, a-t-il rappelé avant de déplorer : “Le bémol, et je ne vise pas Léon mais notre système, c’est qu’il doit s’entraîner aux États-Unis" . L’occasion pour Alain Bernard de faire passer un message important : "Il faut faire en sorte que nos sportifs de haut niveau en France, après le bac, puissent bénéficier d’aménagements pour concilier des entraînements de vingt-cinq ou trente-cinq heures par semaine avec des études", a-t-il affirmé.

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