"Le président se fâche et…" : Emmanuel Macron assume son coup de sang à Mayotte, sa justification ne va pas arranger les choses

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La récente visite du président de la République à Mayotte fut pour le moins tumultueuse. Alors que l'île a été récemment dévastée par un cyclone. Emmanuel Macron s'est rendu sur place pour aller à la rencontre de la population locale. Cependant, les échanges qu'il a pu avoir avec certains habitants ont été plus que tendus. Le chef de l'État est d'ailleurs sorti de ses gonds. Comme les internautes ont pu le découvrir dans une vidéo.

"Vous êtes contents d'être en France. Parce que si ce n'était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde. Il n'y a pas un endroit dans l'océan Indien où on aide autant les gens. On ne peut pas vouloir être un département français et dire que ça ne marche pas quand la France est en solidarité. Il faut que tout le monde se respecte. On tiendra jusqu'au bout si on est une équipe", a notamment lancé Emmanuel Macron. Visiblement très énervé par le fait que la foule ait scandé : "Démission".

Emmanuel Macron : "J’avais des gens du RN face à moi qui insultaient la France. J’ai dit la vérité"

Sans grande surprise, les opposants au président de la République ont saisi cette occasion pour le tacler. "Attitude arrogante et donneuse de leçons", a notamment lancé la députée écologiste Sandrine Rousseau. De son côté, Sébastien Chenu, le vice-président du Rassemblement national (RN), a estimé "qu'à travers ce genre d'expression". Les Mahorais "ont toujours le sentiment d'être traités à part".

Interrogé le vendredi 20 décembre 2024 sur l'antenne de la chaîne publique Mayotte la 1ere. Emmanuel Macron a assumé son coup de sang. Avant de se justifier. "J’avais des gens du RN face à moi qui insultaient la France. J’ai dit la vérité", a-t-il ainsi affirmé. "Vous avez fait le choix de la France donc il ne faut pas se diviser. Parce que c’est la France, c’est différent de partout dans la région, c’est une réalité", a ensuite ajouté le pensionnaire de l'Élysée.

Le président de la République veut donner la "priorité à l’humanitaire pour répondre à l’urgence"

"Je suis parmi vous comme si j’étais en Lozère ou en Corrèze. Quelques jours après un drame, le président est là. Mais quand on insulte la France, le président se fâche et il dit : 'Regardez comment ça se passe ailleurs et ne l’oubliez pas'. (...) Ce qui est humain et juste c’est d’accueillir les gens en situation d'asile et reconduire les gens qui ne le sont pas, sinon on ne pourra pas rebâtir Mayotte", a également indiqué Emmanuel Macron.

Durant ce même entretien, le chef de l'État a affirmé vouloir donner la "priorité à l’humanitaire pour répondre à l’urgence". Mais aussi "à la sécurité pour qu’on n'aille pas voler les habitations". Et enfin à "l'intensification du travail de lutte contre l’immigration". La veille, Emmanuel Macron avait annoncé son intention de "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine, en même temps qu'on rétablit évidemment les écoles, on reconstruit l'habitat, on reconstruit l'hôpital, etc...".

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