Laure Manaudou : 'C'est comme si j'avais été violée', ses confidences sur le 'revenge porn' qu'elle a subi

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En dehors de l’athlète hors norme que nous connaissons, Laure Manaudou a une vie privée qu’elle a longtemps tenu à garder secret. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la jeune femme est toujours restée discrète à ce sujet. C’était jusqu’à ce que l’un de ses anciens compagnons se mette à la faire chanter en menaçant de publier des photos et vidéos de leurs ébats sur les réseaux sociaux.

Une épreuve particulièrement difficile pour Laure Manaudou

Laure Manaudou se souvient encore dans les détails de la rude épreuve qu’ele a dû affronter : « J’avais l’impression que ma vie ne m’appartenait plus, que les journalistes se nourrissaient de tout ce qui était négatif dans ma vie et ça prenait le dessus.Je me sentais toujours agressée parce que ce ne sont pas des moments où j’avais décidé de donner quelque chose, ce sont des moments qu’on me prenait. Donc toujours cette notion de consentement pour laquelle aujourd’hui je me bats peu importe le sujet ». Il faut croire que le revenge porn ne se limite pas à une atteinte à la vie privée, il constitue une véritable violation de l'intégrité personnelle.

Un sentiment d’impuissance

La nageuse évoque également un sentiment d'impuissance face à la diffusion de ces images volées : « Il m’avait fait du chantage, en me disant "si tu ne m’envoies pas une autre photo je vais publier celle-là. Donc jour après jour tu te retrouves avec de plus en plus de photos. Soit je fais le choix de partir, de le quitter et de prendre le risque que ces photos sortent un jour. Soit je serai emprisonnée toute ma vie avec ce mec parce qu’il me menace de sortir ces photos. Je me rappelle que je me suis dit : "Encore une fois, c’est comme si j’avais été violée. On ne m’a pas demandé mon consentement. Je me retrouve à poil devant tout le monde" ».

Un chantage qui lui a compliqué la vie

Le chantage dont Laure Manaudou a été victime est un autre aspect sombre de cette affaire. En difficulté par rapport à la situation dans laquelle elle se trouvait, la jeune femme aurait donc voulu s’enfermer chez elle sans que personne ne la trouve. C’était sans compter sur sa popularité grandissante dans la natation : « Je dois encore faire face là, car j’ai des gens en face de moi, j’ai une compétition, j’ai des journalistes. Ce n’est pas arrivé à un moment où je pouvais m’enfermer chez moi et ne pas croiser le regard des gens. C’était encore une fois subir le regard des gens et le consentement qui n’a pas été respecté ».

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