L'heure des pros : en plein débat sur Nicolas Bedos, un journaliste agressé craque et évoque son cas personnel

Hier à 05:19 AM

Une séquence inattendue sur CNews. Alors que Pascal Praud et son équipe évoquaient la condamnation de Nicolas Bedos pour agressions sexuelles sur deux femmes en 2023, un journaliste présent sur le plateau s'est livré sur son cas personnel, non sans émotion. En effet, Florian Tardif, intervenant politique de CNews, a révélé avoir été victime d'agressions sexuelles. "En général, quand on subit des agressions sexuelles - je peux vous le dire et je sais de quoi je parle -, c'est répété. Et oui, ça crée des traumatismes", déclare ce dernier, particulièrement ému. Puis d'ajouter, le regard embué : "La seule chose que je peux vous dire, c'est que oui ça crée des traumatismes. J'ai mis des années à ce qu'on puisse me toucher. Je suis avec une copine où on a dû générer ce problème là parce que je n'acceptais pas, y compris dans mon sommeil, que l'on me touche.

L'heure des pros : Pascal Praud réagit au témoignage de son journaliste

"Quand on subit une agression sexuelle, en général, on en subit plusieurs. Ça peut être un baiser dans le cou, quelqu'un qui vous touche de manière indélicate, certaines parties de votre corps", poursuit le journaliste. Pascal Praud a alors pris la parole pour réagir au témoignage courageux de son journaliste. "Je connais votre histoire. Ceux qui nous écoutent la connaissent mal. Je ne vais pas dévoiler ce qu'il s'est passé. Je vais donner quelques pistes. Il se trouve que, entre 15 et 20 ans, l'adolescent que vous étiez a parfois été regardé par des hommes, qui vous ont harcelés. Ça crée des traumatismes", a indiqué l'animateur de L'heure des pros.

Nicolas Bedos condamné pour agressions sexuelles : son avocate fait appel

Ce mardi 22 octobre, Nicolas Bedos a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis probatoire et à une obligation de soins pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2023. Le tribunal correctionnel a ordonné que la peine de six mois ferme à laquelle il a été condamné soit effectuée à domicile, sous surveillance électronique. Son avocate, Me Julia Minkowski, a annoncé "former immédiatement appel contre ce jugement inique". Egalement jugé pour des faits de harcèlement sexuel sur une troisième femme en 2018, le réalisateur a finalement été relaxé "au bénéfice du doute" concernant ce chef d'accusation.