Karin Viard : cette "réflexion assez misogyne" que lui a faite Edouard Philippe en plein tournage

10/14/2024 09:42 AM

Le 30 octobre prochain, les téléspectateurs passeront la soirée en compagnie de Karin Viard. France 2 diffusera les deux premiers épisodes de la série Dans l'ombredont elle l'actrice l'un des rôles principaux. Adaptation du roman éponyme d'Edouard Philippe, le programme co-réalisé par Pierre Schoeller et Guillaume Senez s'intéresse aux coulisses d'une campagne présidentielle.

Karin Viard y interprète une femme politique, Marie-France Trémeau, qui s'oppose à Paul Francoeur (Melvil Poupaud), pendant la primaire de la droite. "Je l'ai voulue […] très 'animal politique', explique-t-elle à Télé 7 jours. J'ai pensé qu'elle pouvait être dans le style de Rachida Dati. Ça m'intéresserait de [la] façonner à partir de quelqu'un comme elle, qui affirme sa féminité, dans une forme d'agressivité."

Quelle "réflexion assez misogyne" Karin Viard a-t-elle essuyé ?

Dans le même entretien, Karin Viard révèle avoir reçu la visite d'Edouard Philippe et de son ancien conseiller Gilles Boyer sur le tournage de la série. L'ex-Premier ministre l'aurait gratifiée d'une "réflexion assez misogyne" à propos "des femmes en meeting".

"Le problème […] c'est qu'elles ne peuvent pas parler fort, sinon, ça devient tout de suite hystérique", aurait-il lancé à l'actrice. Cette dernière aurait alors décidé de lui prouver le contraire dans une scène de meeting. "J'ai hurlé, j'ai fait quelque chose de très 'masculin' et j'ai trouvé ça super !", se félicite-t-elle, évoquant un exercice "extrêmement plaisant".

Karin Viard : "Je suis plus intéressée par les débats…"

Il n'est pas rare d'entendre des artistes prendre position dans des débats politiques. Karin Viard, elle, s'y refuse. "Je n'ai pas envie d'affirmer haut et fort mes convictions, parce que ça me limiterait dans mon métier d'actrice", souligne la comédienne qui avait néanmoins signé une tribune contre le réchauffement climatique, en 2018.

Lassée "du feuilleton politique" depuis la dissolution de l'Assemblée nationale et les élections législatives anticipées l'été dernier, Karin Viard se dit bien "plus intéressée par les débats féministes", notamment les questions soulevées par l'affaire Gisèle Pelicot et le procès des viols de Mazan. On la retrouvera prochainement à l'affiche de La Maison des femmes de Mélissa Godet, consacrée à la structure hospitalière du même nom ouverte aux femmes en difficulté ou victimes de violences.